Favoriser et garantir l’accès à tout étudiant vivant avec un handicap dans les institutions d’enseignement supérieur public et privé, est l’objectif que se fixe le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation. Pour y parvenir, le département a signé une convention avec ses organes consultatifs notamment la conférence des recteurs et directeurs généraux des institutions d’enseignement supérieur publique, la chambre représentative de l’enseignement supérieur privé.
« Nous avons décidé que le ministère acceptera le choix de formation pour tout étudiant en situation de handicap, donc il sera orienté dans son choix. L’autre côté, c’est de mettre en place des mesures et des mécanismes tel que les matériels et les équipements didactique favorisant leur formation, l’adéquation des infrastructures tel que les rampes et les toilettes appropriés en milieu universitaire», rassure Dr Diaka SIDIBE, ministre de l’enseignement supérieur.
Pour ceux qui vont opter pour les universités privées, ils bénéficieront de réductions pour les frais d’inscriptions et la scolarité.
« C’est des pratiques qui se faisaient quand même dans certaines institutions, donc c’est comme si on quittait de l’informel au formel. Cela nous réconforte », se réjouit Mamadou Cellou SOUARE, président de la CRESUP
Cette convention a réjouit la ministre de la promotion féminine et des personnes vulnérables qui estime que cela va en droite ligne avec les objectifs de son département.
« Aujourd’hui au-delà de l’école primaire que nous avons pour l’école des sourds et muet, l’école primaire pour les aveugles, nous n’avons pas d’autres structures d’enseignement pour les personnes handicapées, tout handicap prise en compte. Vous offrez aujourd’hui la latitude à tous ceux qui vont sortir de ces écoles de pouvoir accéder à l’enseignement supérieur et mieux à des coûts très très réduits », se réjouit Aicha Nanette CONTÉ.
Il faut rappeler que cet accord entre en vigueur dès la rentrée universitaire 2023-2024.
Alseny BARRY