Si ce n’est par malhonnêteté et la haine, qui peut dire que le Pr bâtisseur Alpha condé n’a pas bitumé 100km d’un trait sur l’ensemble du territoire national ?
En 2010 plus de 81 % du réseau routier revêtu étaient en mauvais état et une bonne partie en dégradation avancée.
Au regard de l’état du réseau routier, la priorité pour le gouvernement du Président Alpha condé était de remettre en état ce qui était très important dans l’existant avant de se lancer dans de nouveaux projets. On ne peut pas abandonner l’existant dégradé et commencer de nouvelles constructions. Les ressources disponibles à l’époque ne permettaient pas non plus de faire les deux simultanément.
C’est pourquoi, dans l’urgence, le Gouvernement a donc mis l’accent sur les grands travaux de réhabilitation et de reconstruction du réseau. Mais au regard du taux élevé de dégradation, il fallait faire des choix judicieux et utiles sur les tronçons à réhabiliter et ou à reconstruire. Par exemple, les critères ont porté sur le degré de dégradation, l’importance de la route dans l’économie nationale et sous régionale, le degré de fréquentation des routes, autrement dit le débit de la circulation.
Avec ces critères, il a été réhabilité et/ou reconstruit (ou les travaux sont encore encours), plus de 2000 km de routes nationales dont :
Réhabiliter ou en réhabilitation :
RN1 Dabola-Kouroussa (150 km),
RN1 Coyah-Friguiyagbé (38 km)
RN1 Friguiyagbé-Sougueta (70 km)
RN1 Sougueta-Mamou (83 km)
RN1 Mamou-Dabola (145 km)
RN2 Seredou-N’Zérékoré (135 km)
RN2 Mamou-Faranah (185 km)
RN3 Boffa-Kolabounyi (96)
RN5 Mamou-Labé (150 km)
RN7 Kankan-Mandiana (100 km)
Et reconstruite ou en construction :
RN1 Coyah-Mamou-Dabola (370 km)
RN1 Dabola-Cissela (68,06 km)
RN1 Cissela-Kouroussa (82,94 km)
RN2 Kissidougou-PK63 de Guéckédou (63 km)
RN2 Kissidougou PK63-Guéckédou (18,5 km)
RN2 Guéckédou-Kondébadou (35 km)
RN4 Coyah-Koulété (35km)
RN4 Koulété-Farmoreah (40km).
Je voudrais ici mettre l’accent sur ce que j’appelle « l’anomalie guinéenne » qui impose justement le questionnement sur le « d’où venons-nous ? ». Lorsque vous regardez les +2000 km de routes réhabilitées et/ou reconstruites, l’on est en droit de se dire qu’en réalité, ces +2000 km devraient être 2 000 km de nouvelles routes nationales construites ailleurs dans le pays.
Pour illustrer mes propos : comme ce cadre malinké malhonnête compare les travaux routiers entrepris par le Président Ouattara à ce qui ait fait chez nous en Guinée par le Président bâtisseur alpha condé. Mais il ne se demande pas ce que ce dirigeant a trouvé sur place en venant au pouvoir. Les fondamentaux routiers existaient et s’ils étaient abîmes, ne l’étaient pas à plus de 80 %. Si l’un avait hérité d’un réseau en bon état et a pu continuer aisément avec la construction de nouvelles autoroutes parce qu’il n’avait pas besoin de réhabiliter ou reconstruire les axes principaux avec les ressources disponibles et pouvait construire de nouveaux ponts à péage à Abidjan parce que l’existant le permettait.
Ici, regardons où nous étions en 2010 dans ce secteur ? Prenez l’axe Coyah Mamou Dabola sur la Nationale 1. C’est le cordon ombilical le plus important du réseau. À l’événement du Président Alpha Condé, quel était son état ? Avait-il besoin d’être réhabilité ? C’est important de creuser cette réflexion et de poser le débat aussi dans ce sens.
Si Dr Ousmane kaba était un homme sage et honnête, la logique voudrait qu’il relève le défi lancé par Monsieur Patrick Milimono lors de l’assemblée générale du RPG le samedi dernier, en mettant sur la place publique les éléments justificatifs sur les faits de détournement des fonds de BADAM et des corruptions sur le cas des étudiants fictifs dont on l’accuse.
Qu’il s’occupe de sa cellule de propagande, car pour nous, le PADES n’est pas un parti politique, c’est une entreprise de propagande de Kaba et frère.
Par : Kaba 1er