» C’est un sentiment de frustration de colère et de mécontentement. Dans un pays, si le droit est mis de côté au profit de la force nous assistons à la dérive « , c’est en ces termes qu’à réagit ce jeudi l’avocat de l’ancien président de l’Assemblée nationale. Maitre Santiba Kouyaté dans un entretien accordé à notre rédaction s’est interrogé sur cette énième attitude de la CRIEF envers son client.
L’homme en robe noire dit ne pas comprendre << comment un mandat d’amener peut être décerné contre un prévenu étant donné qu’il est gravement malade et pire alité à l’hôpital>>, s’offusque l’avocat.
Absent une nouvelle fois ce jeudi à l’audience de la CRIEF au cours de laquelle il devait être entendu, cette attitude de Damaro Camara a été tout simplement assimilé à un refus selon le juge. C’est pourquoi immédiatement, le président de cette Cour a décidé de lui décerner un mandat d’amener ceci conformément aux dispositions des articles 477, 478 et 479 du code de procédure pénale. Cette note requiert que le prévenu Amadou Damaro Camara soit amené à la barre de gré ou de force à l’audience du jeudi 4 mai prochain.
<<La cour, après examen de la conduite de monsieur Amadou Damaro Camara à la suite des courriers à lui adresser, des citations à lui adresser et son refus de comparaître, a décidé de décerner un mandat d’amener contre Amadou Damaro Camara en application 477 478 et 479 du code de procédure pénale. Qu’il soit appréhendé à la maison centrale ou à n’importe quel endroit, même si c’est à l’hôpital, extraire le prévenu Amadou Damaro Camara et le présenter à la barre de la Cour de répression des infractions économiques et financières CRIEF.>>
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Molayane