C’est la plus grande crise que traverse depuis quelques jours les patrons de presse en Guinée et l’ARPT. Dans un communiqué diffusé sur plusieurs radios privées, l’autorité de régulation des postes et télévisions a invité les détenteurs de fréquence » de régulariser leur situation au plus tard le 15 février passé. Passé ce délai, ces promoteurs verront leurs activités interrompues » notait le communiqué de l’ARPT.
Pour justement trouver une solution à cette crise que le bureau de l’URTELGUI a rencontré cette semaine les responsables de l’ARPT. Les conclusions ont permis aux promoteurs de radios de bénéficier d’une période de grâce de quelques jours précise, Aboubacar Camara président de l’URTELGUI dans un entretien accordé à notre rédaction.
<<Avec nos partenaires de l’ARPT, nous avons pris l’engagement au nom de l’ensemble des médias privés de la Guinée que ces médias allaient régulariser leur situation au plus tard le 28 courant. Étant donné que la date butoir était le 15 février, c’est une démarche à laquelle l’ARPT a bien voulu donné une suite favorable. Le deuxième pan de notre négociation, nous avons pris aussi l’engagement de faire adhérer l’ensemble des médias membres de notre organisation au principe de rétention de la source du montant de la redevance que ces médias doivent payer au titre de la location des fréquences, et ce, à partir de l’année 2023. Dorénavant, il y aura la rétention à la source c’est-à-dire à chaque fois que la subvention que l’Etat accorde aux médias tombe, avant qu’il ne quitte la haute autorité de la communication ou il est logé il y a une facture globale qui sera émise à l’ordre de l’APRT laquelle facture doit retracer l’ensemble des médias radios en termes de leurs redevances. C’est après que ce montant soit retiré de la subvention que le reste du montant va être distribué aux radios. C’est une solution qui va être concrétisée de façon tripartite entre l’URTELGUI, la HAC et l’ARPT>>, précise Aboubacar Camara.
À date, plus de soixante radios privées émettent sur le territoire national, selon le président de l’URTELGUI, si cet accord n’était pas trouvé entre son entité et l’ARPT, le 15 février passé la quasi-totalité des radios allait fermer.
<<Pour être vrai, vous ne pouvez pas avoir plus de dix médias en posture dans ces dispositions. Ce que je dis, c’est pour le payement de 2022 lorsqu’on ajoute les dettes vous ne pouvez pas avoir plus de cinq médias dans les règles et on a près de soixante-dix radios. Dans tout ça le plus petit montant est à quatorze millions et le plus grand montant peut aller jusqu’à trois cents millions. Pour le cas des dettes, nous avons arrêté que chaque radio au cas par cas puisse discuter avec les cadres de l’ARPT afin d’échéance le payement et complètement apurer les dettes au niveau de l’ARPT>>, à expliqué notre interlocuteur.
Molayane