De source sûre, après la journée de manifestation à l’appel du FNDC, le gouvernement de transition a envisagé la suspension ou la dissolution des partis politiques qui ont exprimé leur soutien à cette manifestation. Au dernières nouvelles, en lieu et place de cette mesure, il a été officiellement décidé d’engager des poursuites judiciaires contre lesdites formations politiques et sociales. Au terme de la procédure, les partis politiques qui verront leur responsabilité établie dans cette manifestation, feront l’objet soit de suspension ou de retrait de leurs agréments par le MATD.
Dans une déclaration télévisée rendue publique tard cette nuit sur les antennes de la RTG, le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, est revenu sur la journée de manifestation du FNDC. Mory Condé, dans son adresse, a fait mention du bilan de cette journée de manifestation qui selon lui, a fait 8 blessés parmi la population civile, 20 agents des forces de défense et de sécurité et plusieurs véhicules endommagés.
Dans la même allocation, le patron du MATD a rappelé les efforts du gouvernement de transition en faveur du dialogue, de la promotion de la paix et de la quiétude sociale pour une transition inclusive et réussie.
Par ailleurs, Mory Condé, est revenu sur les fondements juridiques de sa décision de requérir l’armée pour appuyer le maintien et le rétablissement de l’ordre public.
Cependant, il annonce des poursuites judiciaires contre les partis politiques qui ont soutenu l’appel à manifestation du FNDC. Ces formations politiques une fois leur culpabilité établie, se verront exposer soit à une décision de suspension ou de retrait de leurs agréments. Autrement dit, leur dissolution.
Cette décision, pour beaucoup, serait déjà prise par les autorités de la transition pour mettre dehors les partis opposés à la conduite actuelle de la transition. Ce sont notamment le RPG-arc-en-ciel, l’UFDG et l’UFR. Ce qui laisse déjà planer le doute quant à l’issu de la procédure annoncée.
Comme argument, ces acteurs estiment que la Justice sensée jouer à l’arbitrage, serait déjà aux ordres des autorités de la transition au regard de la gestion de certains dossiers comme celui de Foniké menguè, Coordinateur du FNDC et tant d’autres détenus politiques.
Face à cette situation, peut-on espérer d’une victoire de ces partis politiques pour échapper à la décision annoncée par le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation ?
La Rédaction
