En marge de sa traditionnelle assemblée générale hebdomadaire tenue ce samedi à la permanence du parti sis à Matam, le parti dirigé par Sidya Touré a donné sa lecture sur plusieurs sujets d’actualité. Entre autres les récurrents cas d’accidents de la circulation qui ont endeuillé plusieurs familles. Mais aussi la situation des droits de l’homme.
Au-cours de la rencontre, l’Union des forces républicaine a fustigé les agissements des autorités en matière des droits de l’homme. Fodé Baldé, responsable de la communication du parti, regrette la situation que vivent certains opposants et activistes de la société civile.
<<C‘est très regrettable ce que nous traversons aujourd’hui dans notre pays en ce 10 décembre qui marque la célébration de la journée internationale des droits de l’homme. Depuis trois mois, les leaders politiques sont en prison, à défaut de les libérer, nous exigeons que les autorités judiciaires organisent le procès des détenus politiques puisque le dossier est vide. Nous disons haut et fort que Saikou Yaya et Foniké Menguè sont des prisonniers du CNRD. Même si la Guinée a connu des violations des droits de l’homme par le passé, on ne doit plus assister à ces genres de pratique sous le CNRD. En se référant au discours du 5 septembre, nous disons que le bilan du CNRD en terme des droits de l’homme est négatif. Lounceny est mort en prison, Saikou Yaya il lui a fallu de peu donc nous disons que la question des droits de l’homme, c’est au revoir sous le CNRD>>, a dénoncé Fodé Balde.
Abordant le second sujet du jour, l’Union des forces républicaine a invité les autorités à prendre des dispositions pour éviter les différents cas d’accidents qui endeuillent de nombreuses familles guinéennes.
<<Vous savez quand même que les causes sont multiples, mais lorsque nous analysons aujourd’hui la cause primordial reste l’état de nos routes. Regardez, les routes sont très étroites, je rentre d’une mission dans la sous-région, mais partout nous avons trouvés des routes dignes de nom. On se pose la question qu’en est il du truc que le professeur Alpha Condé a eu avec les Chinois. Actuellement reconnaissant que les accidents sont devenus récurrents en Guinée. Deuxièmement, le service de la visite technique ne fonctionne pas dans le pays. Enfin, il faut réactiver le système de contrôle dans les rases campagnes voir si les chauffeurs ne sont pas saoulés et autres>>, a proposé N‘faly Camara membre du bureau exécutif de l’UFR.
Molayane