Sur les lieux du drame, une fille est sortie des flammes par les sapeurs-pompiers, mais difficile de dire si elle est vivante. Une chose est sûre, elle est dans un état critique, sa vie est menacée, une autre est morte selon les témoins. Les soldats du feu luttent contre le feu pour sauver les biens matériels qui restent encore dans la concession.
« il y avait ma grande sœur, et ma petite sœur, plus l’enfant de ma grande sœur. J’ai retrouvé ma petite sœur et ma grande sœur, mais je n’ai pas encore retrouvé ma maman. L’enfant de l’une de mes grandes sœurs était dedans, elle n’a pas pu sortir et elle est morte », souligne Boubacar DION, témoin et parent des victimes.
Cet incendie s’est déclenché aux environs de 14h dans une maison située à Yimbaya école, lieu de vente de carburant au marché noir. Avec la chaleur, l’état de ces habitations, l’essence qui est un combustible par excellence, tout était réuni pour un drame.
« C’était vers 14h, quand on nous ravitaillait en essence, que quelques gouttes sont tombées. Il y avait un fourneau avec du feu à côté, c’est ainsi qu’une étincelle a touché le sol et a suivi les bidons d’essence jusqu’au dépôt.»
Une version confirmée par le président du conseil de quartier de Yimbaya école. Ce drame s’ajoute à bien d’autres qu’on aurait pu éviter. Pendant ce temps, amis et connaissances sont venus contempler l’ampleur des dégâts, les proches quant à eux, sombrent dans la désolation.
Alseny BARRY