Suite à l’intervention du président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló sur les antennes de la rfi et France 24 à propos de la durée de la transition en Guinée, le pouvoir de Conakry a réagi ce jeudi 22 septembre à travers un communiqué.
Selon le président en exercice de la CEDEAO »la transition guinéenne ne durera que 24 mois et c’est non négociable » faute de quoi la Guinée n’échappera pas aux sanctions de la CEDEAO.
Face donc à cette sortie médiatique le ministre porte-parole à la présidence Amara Camara a dans un communiqué répliqué et regretté cette communication d’Umaro Sissoco Embaló.
<<Nous regrettons cette sortie solicitaire, irresponsable et inappropriée à l’égard du peuple souverain de Guinée. Comme vous le savez tous, la fonction de la présidence de la conférence des chefs de l’Etat est d’une grande exigence et ne voudrais pas que l’on estime que ce statut lui donne le droit de parler en lieu et place de ces pairs, avant même de leur avoir consultés.>>
Plus loin, il déplore la délocalisation du sommet de la CEDEAO hors du territoire concerné.
<<Le bon sens et le respect de notre sous-région voudraient qu’on s’abstienne d’organiser ces sommets de la CEDEAO en dehors des terres de l’Afrique de l’Ouest. La jeunesse consciente africaine pleure dans son âme que son sort et sa situation soient décidée d’avance par quelqu’un et à des milliers de kilomètres.>>
Il termine en affirmant qu’il n’est pas surpris des sanctions pré-proclamées par Amballo.
Doussou KONATÉ
On dirait que la CEDEAO n’a pas siège, c’est irresponsable de leur part vraiment notre cas doit se fait ici en Afrique de l’ouest !