Les effets pervers de la nomination de Mandian Sidibé se font sentir à l’OGP. Il ne reste plus que 72h pour assister à la fermeture de cet établissement public pour mauvaise gestion par la nouvelle équipe dirigeante. En plus d’être dans l’incapacité de payer ses travailleurs, la direction de l’OGP reste devoir aux impôts plusieurs milliards de francs guinéens au titre des taxes. Après plusieurs tentatives d’arrangement à l’amiable sans succès, la direction générale des impôts décide de passer à la vitesse supérieure. Un délai de 72h est donné à Mandian Sidibé de régulariser la situation à défaut d’assister à la fermeture des locaux de l’OGP.
Nommé le 15 décembre 2021 à la tête de l’Office Guinéen des Publicités (OGP), l’ancien journaliste Mandian Sidibé ne semble pas être à la hauteur de la responsabilité qui lui a été confiée. Après seulement (8) mois de gestion, la catastrophe commence à se faire sentir au sein de l’établissement. Selon les informations, c’est difficilement que le personnel a été payé au mois de juillet dernier, ce malgré la ponction faite sur le salaire de tous les travailleurs.
L’avenir de la « dynamique » régie OGP aux milliards de recettes, qui a fait l’objet de toutes les convoitises sous Paul Moussa Diawara, ne tient plus qu’au jour. La Direction générale des impôts décide de la fermeture de l’établissement pour non paiement des patentes professionnelles. Une première depuis plusieurs années.
Ci-dessous la copie du courrier de la direction des impôts de Conakry.
Mandian Sidibé au lieu d’être dans l’esprit de la refondation du CNRD, peine à trouver du chemin pour le bon fonctionnement de l’OGP. Le management et l’esprit d’équipe qui devraient lui permettre de maintenir la dynamique qu’il a hérité, n’auraient jamais été au rendez-vous selon plusieurs travailleurs. Conséquences, l’OGP au lieu de faire des recettes pour les caisses de l’Etat ne parvient plus à se prendre en charge.
Depuis plusieurs mois, des murmures font état d’une « gabegie » qui se passe de commentaires. Au mois de mai dernier, Mandian Sidibé directeur général de l’OGP, a été invité par l’agence judiciaire de l’Etat pour une séance de travail. Chose qui n’arrive qu’aux administrateurs dont la gestion ne dégage pas de bonne odeur.
Comme pour camoufler cette situation calamiteuse, l’ancien journaliste s’est vêtu du manteau de « griot » pour faire les éloges du Colonel Doumbouya et du CNRD.
Malgré, face à la persistance des rumeurs faisant état de la mauvaise gestion des ressources de l’OGP, le Président de la transition a précipité la nomination d’un Conseil d’administration pour une meilleure gestion de l’établissement. Comme par miracle, c’est le Conseiller Spécial du Colonel Mamadi Doumbouya qui a été porté à la tête de cet organe. Depuis, des failles d’une gestion profane et avare auraient été constatées selon nos renseignements.
Elhadj Thierno Mamadou Bah dit TMB, bras droit du Président, n’est pas passé à côté de son rôle depuis sa nomination à la tête du CA de l’OGP, confirme plusieurs travailleurs. L’une des premières mesures qu’il aurait prises, a été la reddition des comptes pour faire l’état des lieux.
Selon nos sources, cela a abouti au blocage de tous les décaissements sans le visa du CA. Depuis lors, les muscles de Mandian Sidibé auraient senti l’effet de la glace. Son état de santé ne serait plus au beau fixe. Une autorisation et une assistance auraient été demandées au Président Doumbouya pour lui permettre de se rendre en France pour son traitement. Est-ce dans le but de prendre ses jambes au cou quand on sait que cela intervient au moment où la décision de fermeture des locaux de l’OGP est annoncée par le fisc ?
Par ailleurs, des langues mielleuses commencent à appeler cela les effets TMB (Thierno Mamadou Bah). Des indiscrétions évoquent aussi qu’il est toujours dans le viseur de l’Agent Judiciaire de l’Etat depuis le 30 Mai passé. Sans parler du passage des inspecteurs d’Etat dont le rapport est attendu avec impatience ; le non-paiement des factures des fournisseurs de l’OGP ; la suppression des avantages accordés aux travailleurs et la mise en œuvre des 18 résolutions adoptées par le nouveau Conseil d’administration.
Affaire à suivre…
Mamoudou Babila KEÏTA
Il doit servir d’exemple. Il peut séjourner à l’hôtel de coronthie