Charles Wright tombe bas, si bas que l’on se demande si réellement, c’est le même Charles dont la connaissance du Droit ne cessait d’éblouir tout le monde.
A l’épreuve de la fonction, tellement que Charles d’hier est complètement le contraire de celui d’aujourd’hui que je me demande s’il n’a pas porté un masque pour tromper notre vigilance et se servir de son faux-semblant pour se hisser haut dans la duperie.
Tant le M. avait fini par faire l’unanimité de par son attachement à l’État de Droit de façade qu’il a affiché à travers ses décisions populistes.
C’est maintenant qu’on découvre le vrai de Charles qui se cachait derrière le masque. La fonction a mis nu sa vraie nature et son talent de courtisan complaisant en manque de notion sur le lexique des termes juridiques et politiques.
Charles, grand magistrat qu’il prétend être, a plusieurs fois appelé le Colonel Doumbouya président de la République. Et ce, dans plusieurs cérémonies solennelles. Or, en réalité, le président de la transition n’est pas président de la République, c’est une véritable méconnaissance des termes juridiques que ce prétendu magistrat est en train de faire. Une faute fatale que même un étudiant de la première année de la faculté de Droit ne saura faire. C’est une banalité, la plus honteuse à laquelle il est en train de s’adonner. Et c’est très décevant de la part d’un magistrat de sa carrure.
Il l’a dit le 8 Juillet dernier, dès se nomination au poste de ministre de la Justice, la seconde fois, lors de sa rencontre avec les greffiers à Kindia, le 30 juillet. Il n’a pas tardé à le dire aujourd’hui au Haut Commandement de la Gendarmerie. Ce n’est plus un lapsus de sa part, il fait croire et pense être du côté de la vérité. C’est sidérant qu’il puisse en arriver là avec tout l’espoir qu’il avait suscité.
Le colonel Doumbouya n’est que le président de la transition, il ne jouit d’aucune légalité ni de légitimité pour qu’on lui adosse le titre de président de la République. Charles est le seul à penser et qui, contre toute attente, se permet de dire de telles choses qui n’honorent pas nos magistrats. Charles pouvait faire mieux. Il méritait mieux au lieu de se rabaisser de la sorte.
Encore, c’est comme pour dire que certains magistrats de l’appareil judiciaire ont du chemin à faire, le Charles sur lequel l’espoir était fondé, est devenu le pire des mégalomanes, une déception à mettre dans la poubelle de l’histoire.
Il a trahi et il trahira certainement et malheureusement !
SEKOU KOUNDOUNO RESPONSABLE DES STRATÉGIES ET PLANIFICATION DU FNDC