Au lendemain de la conférence de presse animée par le collectif des coordinations du FNDC, exigeant la démission de l’actuelle coordination nationale, les antennes des cinq communes de Conakry, on a leur tour répliqué. Dans une conférence de presse, ces structures communales accusent le collectif des coordinateurs des antennes du FNDC d’ « usurpation de titre », puis menacent de les traduites en Justice.
Les antennes des communes de Matoto, Kaloum, Ratoma, Matam et Dixinn ont été surprises de l’existence d’un collectif des coordinateurs du FNDC. À en croire aux frondeurs, les coordinateurs des antennes ont été contactés par ces « détracteurs« , au lendemain du putsch, exigeant de la coordination nationale, la nomination des coordinateurs des antennes du FNDC et certains membres dans les postes administratifs dans l’Administration publique et au CNT. N’ayant pas eu gain de cause, le groupe s’est livré à la diffamation, explique le porte-parole des antennes du FNDC.
« La coordination nationale saisie de cette question nous a indiquées que le combat n’est pas encore terminé, et qu’il faudra resserrer les rangs pour veiller sur la transition en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel. Ce groupe de jeunes fâché a estimé, qu’ils ne sont plus disposés à continuer le combat, par conséquent, qu’ils vont contourner la coordination nationale pour aller directement discuter avec le CNRD. Nous avons aussi décidé de nous éloigner de ce groupe et de rester dernière la décision de la coordination nationale de continuer le combat », affirme Oumar Diawara.
Les antennes de Conakry interdisent le collectif des coordinations à « s’abstenir de l’utilisation des antennes dans leurs communications sous peine d’être poursuivi ».
Pour ces jeunes, le combat mené par le front, n’était pas d’accéder à des postes de responsabilité, mais plutôt de s’opposer à un troisième mandat pour l’ancien président Alpha Condé. Le combat actuel, disent-ils, est d’accompagner la transition afin qu’elle puisse être une réussite. Car, selon eux, l’échec de cette autre transition équivaut à l’échec de la nation guinéenne. D’où son invite aux usurpateurs à la retenue et à « présenter ses excuses aux militants et sympathisants du FNDC et a quitté dernière les forces occultes qui les finances pour déstabiliser le front national pour la défense de la constitution».
Mariam KANTÉ