L’association des victimes du Camp Boiro a commémoré ce lundi au camp Mamadou Boiro à Conakry les victimes de pendaison, de fusillade et de prison sous l’ère de feu président Ahmed Sékou Touré. L’objectif est de se souvenir des victimes pour leur réhabilitation. L’AVCB a également invité les nouvelles autorités du pays à organiser un procès pour en fin connaître les bourreaux de toutes ces tueries.
C’est avec un carnaval qui est parti de la rentrée principale du camp boiro jusqu’au niveau des anciennes cellules, que la cérémonie a commencé. Dans le défilé, on pouvait voir les photos de quelques victimes sur les pancartes brandies par les parents des victimes. Il s’agit de Barry 3, Barry Diawadou et autres. Ensuite, s’en est suivie la lecture du saint coran à la place où les victimes ont été exécutées. Dr Fodé Maréga est le président de l’Association.
« Des Ministres, des Gouverneurs, des Préfets et autre… Ont été réveillés de leur sommeil amené de force pour êtres exécutés de manière injuste dans ce camp. Nous avons toujours ces mauvais souvenirs en nous. »
50ans après le lynchage des 70 personnes en 1971 qui ont été enterrées dans des fausses communes à travers le pays, les enfants des victimes demandent justice.
Hadja Halimatou Dalein est fille de victime. « Nous sommes prêts à pardonner, mais nous demandons d’abord justice pour nos familles, car jusqu’à présent, on ne connaît rien de claire dans cette affaire.’
Sous le régime Sékou Touré, plusieurs personnes ont été tuées de manière injuste, pense Mohamed conté secrétaire général de l’Association des Victimes du Camp Boiro. Cela a mis le pays dans un deuil interminable.
« La tuerie de nos parents a plongé notre pays la Guinée dans une situation de désolation totale, car à l’époque, personne, je dis bien personne n’osait lever le petit doigt pour au président Sékou Touré d’arrêter ces atrocités-là. Ce qui était très grave. »
La cérémonie a pris fin par la visite de quelques fausses communes qui se trouvent dans l’enceinte du Camp Boiro.
Boubacar BARRY
Les fautes horribles se trouvant dans ce texte sont-ils des lapsus révélateurs de la vraie position de son auteur?
– c’est UN CARNAVAL qui est parti: un carnaval? On parle d’une commémoration, d’une marche d’association de victimes et M. ne trouve rien d’autre que d’écrire « carnaval »
– 50 ans après le LYNCHAGE: non, plutôt les exécutions publiques. Un lynchage, ce n’est jamais commis par des agents de l’État, c’est toujours par une foule incontrôlée de citoyens.
– entérees dans des FAUSSES communes, visite de quelques FAUSSES communes: je repose ma question « lapsus révélateur? »
– « plusieurs personnes ont été tuées de manière injuste » PENSE Mohamed Conté: non, ce n’est pas une pensée, ce sont des faits indiscutables et corroborés par plusieurs témoignages, des photos, des livres et des rapports d’ONG
Bref! Dans la vie, à défaut d’empathie, de jugeotte et de bon sens, on peut au moins craindre Dieu qui peut lire dans les pensées et arrêter de cacher ses vraies positions. La preuve, votre plume vous trahit!