Des conducteurs de taxis moto seraient empêchés depuis prêt de 8 mois d’exercer leur activité librement dans la commune de Ratoma. Une situation que L’USTG d’Abdoulaye Camara, dénonce peu catholique, car certains responsable censé résoudre l’affaire n’ont jusqu’ici pas pu résoudre le problème. Ainsi, L’USTG demande au CNTG, principal adversaire de laisser les conducteurs de moto taxi d’exercer librement leurs activités dans la commune.
C’est d’abord l’attitude du Maire de ratoma face à la situation que dénonce l’Union syndicale des travailleurs de Guinée et le conseil national des transporteurs de Guinée. Après avoir accordé un contrat de travail à la structure, il l’a toute de suite retiré, une situation qui n’est pas du goût de Bourouno Tamba Abel membre du bureau exécutif national de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée.
« L’adhésion à un mouvement syndical est libre en Guinée selon la constitution, elle me permet d’exercer cette activité partout où je veux dans le pays. Aucun Maire ne peut me dire ici, c’est la CNTG qui a le contrat, je ne peux le donner à quelqu’un d’autre », affirme-t-il.
Alors que le contrat a été signé le 04 février dernier, il a été retiré un mois après. D’ailleurs, au-delà des décisions et démarches jugés irresponsables par la centrale syndicale, des arrestations, des détentions et bastonnades des motards ont eut lieu. Yaya baldé de la CNTG est la personne indexée dans cette affaire.
« Yaya Baldé pour un premier temps est venu dire aux jeunes taxis motards qu’il ne veut pas voir 2 Centrale syndicales à Ratoma, après il est venu avec 5 véhicules remplis des loubards pour s’attaquer aux jeunes », a-t-il accusé.
Depuis le début des conflits, plus de 50 jeunes taxis motards ont été soient interpeller ou bastonnés par des loubars, un mal de trop pour la centrale syndicale et ses membres. Elle compte riposter si les provocations continuent.
« Yaya pense, c’est lui le secrétaire et c’est lui coordonne tout le transport en Guinée, mais on va lui montrer que nous avons notre groupe derrière nous. Nous n’allons pas manifester, l’USTG est une centrale de paix. Mais si on nous pousse au mur, on va sortir nos grieffes», a-t-il conclu.
Boubacar BARRY