Les agents de la protection civile ou sapeurs -pompier sont accusés à tort ou à raison d’être en retard sur les théâtres d’incendies, d’accidents ou autres. Une équivoque que soulève le directeur de la protection civile.
« Le retard des interventions des sapeurs-pompiers sur le terrain est dû à 3 choses. Premièrement l’appel : Es ce que l’appel est donné à temps ? et quand il y à l’appel, maintenant la route. Vous connaissez la route, à des heures, les véhicules ne peuvent pas bouger et même si vous mettez la sirène.Troisième c’est le lieu c’est-à-dire la distance. Si un incendie survient par exemple à Kaloum, on a les services d’incendie de Kaloum, ça c’est rapide. Par contre si c’est à Matam ou à Dixinn, il y a la distance », affirme le Directeur Général de la Protection civile Contrôleur Général Moussa CAMARA
L’autre question c’est de savoir les raisons qui expliquent le manque d’eau avec les agents de protection civile une fois en intervention.
« Vous savez, nous avons des véhicules qui n’ont pas de grandes capacités d’eau, donc ce sont des véhicules de 2 milles, à 3 milles litres. Un véhicule de 3 milles litres, son maximum d’intervention c’est 10 min. C’est pourquoi quand nous venons, après 10 min, les populations disent que les pompiers sont venus sans eau, parce qu’elles ne connaissent pas la capacité d’eau qui se trouve dans la citerne. C’est pourquoi on fait toujours appel aux renforts s’il s’agit des grands incendies.»
A cela s’ajoute la destruction des bouches d’incendies, d’ailleurs actuellement aucune bouche d’incendies qui fonctionne. Quelque soit les rotations faites que les pompiers font, ils sont obligés de revenir s’alimenter à la base.
Alseny BARRY