C’est l’information du Week-end, Fodé BANGOURA secrétaire permanent du cadre permanent de dialogue politique et social. Une nomination qui passe mal chez le parti Alliance démocratique pour le renouveau qui parle de manque de volonté politique et de diversion.
« La montagne a accouché d’une souris. Ils ont mis ce cadre-là avec tambour et tintamarre, pour nous, on allait trouver une personnalité consensuelle capable de fédérer et surtout ayant une capacité d’écoute énorme pouvant être accepté de tous les bords. Mais quand nous prenons un président de parti politique déjà ça pose problème et deuxièmement quand on connaît le passé de cette personnalité, nous disons que ça pose problème à 2 niveaux », déplore Alpha Oumar Taran DIALLO, PRESIDENT ADR (Alliance démocratique pour le renouveau)
Un scepticisme qui est aussi manifesté à l’union des forces démocratiques de Badicko. « Il a fallu les menaces de sanctions ciblées contre les personnalités de notre pays par notre pays pour que ça bouge. Voilà déjà un premier grave problème, le deuxième grave problème, c’est que c’est un dialogue qui est entièrement aux mains du pouvoir et un pouvoir qui je le dis n’est pas de bonne foi. Son problème, c’est de ne concéder absolument rien au plan politique et de faire semblant d’être ouvert», affirme Mamadou BAH BADICKO, président de l’UFD.
Les opposants posent des conditions pour un dialogue réussi dans notre pays. « Le pays est enfermé avec la fermeture unilatérale des frontières nord et sud , mais aussi avec la détention des acteurs politiques et certains journalistes et acteurs sociaux. Ceci constitue un goulot d’étranglement qui pourrait empêcher un réel dialogue dans ce pays », indique Alpha Oumar Taran DIALLO.
Badicko se dit prêt à aller au dialogue, seul gage pour le développement de notre pays. « La condition c’est d’abord que le pouvoir accepte de ne pas monopoliser le dialogue ; puisqu’on sait qu’il n’ira nulle part. Il faut qu’avant le dialogue qu’il y ‘ait une concertation sérieuse entre l’opposition parlementaire, extra-parlementaire et le pouvoir pour fixer le cadre de dialogue et la direction du dialogue. C’est la condition », martèle Mamadou BAH BADICKO, président de l’UFD
Des propos balayés d’un revers de la main par Souleymane KEITA du RPG arc en ciel qui estime qu’on ne peut pas aller à un dialogue avec des conditions préalablement établies.
Alseny BARRY