Comme indiqué dans l’article ci-dessous, le TAS a validé la candidature de Aboubacar Touré aux élections du 18 mai. Le TAS, en suspendant la décision de la commission électorale de recours invalidant la candidature de Boubatry à l’élection du 14 mai dont il était le seul candidat après le retrait d’Antonio Souare, renvoi tout le monde au statuquo d’avant la décision de la commission électorale de recours qui a suscité la décision du comité exécutif reportant la date de l’élection du 14 au 18 mai.
Aussi, cette décision de la commission électorale de recours suspendue par le TAS, avait entraîné la décision d’ouverture des candidatures et le report de la date des élections par la commission électorale. Ça voudrait dire que les 2 décisions (comité exécutif et commission électorale), étaient accrochées à la décision de la commission électorale de recours.
Si cette décision principale de la commission électorale de recours attaquée devant le TAS par Boubatry, s’écroule comme c’est le cas avec le point (1 ci-dessous) de la décision du tribunal arbitral, elle emporte avec elle toutes les décisions subsidiaires qui se cramponnaient à elle comme bouée de sauvetage (comité exécutif (point 3) et commission électorale, point 4).
Le point 2 rétablit le candidat Boubatry comme candidat unique confirmé aux élections du 14 mai comme l’ont demandé ses avocats. Le TAS qui n’est saisi par aucune partie des élections du 18 mai, ne peut en aucun cas se prononcer la dessus. Seul encore le candidat unique Boubatry peut informer le TAS éventuellement de l’impossibilité technique d’organiser les élections de ce 14 (la faute au comité exécutif organisateur) et autoriser une nouvelle date à valider par le TAS. Ça pourrait être le 18 ou une autre date. Mais avec pour seul candidat au poste de président Aboubacar Touré.
En définitive, Aboubacar Touré s’est plaint au TAS par rapport aux élections du 14 mai. Le TAS a jugé en fonction des élections du 14 Mai. Le TAS n’a pas été saisi pour les élections du 18 Mai. Le TAS ne peut pas se déterminer par rapport à une situation qui ne lui a pas été soumise. Quand Boubatry le saisissait aucune candidature n’était encore déposée.
Voici ce que les avocats de Boubatry ont demandé au TAS (la fédération guinéenne est en copie) :
EN TOUT ÉTAT DE CAUSE,
**ANNULER la décision de la Commission Électorale de Recours du 28 avril 2021 pour les élections de la FGF du 14 MAI 2021 ;
**DIRE que la candidature de Monsieur Touré à l’élection prévue à la FGF le 14 MAI 2021 est recevable et conforme aux exigences des statuts et du code électoral de la FGF;
Monsieur Touré développera l’ensemble de son argumentation en ce sens dans le mémoire qui suivra la présente déclaration d’appel.
Au vu donc de ces demandes de Boubatry au TAS et qui lui ont été accordées, aucun amalgame n’est possible. Que les élections se tiennent le 14, le 18 ou une autre date, le candidat Aboubacar Touré devrait être l’unique candidat à la présidence de la fédération.
Les malins esprits tordus du comité exécutif s’égosillent à vouloir tromper encore l’opinion en voulant lui faire admettre des âneries comme ils l’ont fait avec la lettre de la Fifa du 17 avril, faisant état de l’inéligibilité d’Antonio. La vérité était là. Claire comme l’eau de roche ; mais il a fallu la visioconférence avec Mme Fatma Samoura pour clouer ces plaisantins au pilori. Ils veulent remettre ça avec la décision du TAS pourtant qui est rendue sur requête. La décision au fond reste à venir.
Une jurisprudence vécue récemment au pays, devait inspirer les plus nuls de la fédération qui n’y sont que pour se sucrer.
A titre d’exemple, pour les élections présidentielles passées, les parties prenantes, à la demande de la communauté internationale ont convenu de repousser la date des élections. Mais seulement avec les candidatures validées au scrutin qui a été reporté. Aucune ouverture de candidature, bien que demandée n’a été autorisée. Et ça s’est passé ici, chez nous en Guinée, il y a juste quelques mois.
Ces « vautours » du comité exécutif vont tous devoir justifier d’abord à la Fifa et autres, l’utilisation qu’ils ont faite des 100 milliards de subventions des instances internationales qu’ils ont reçus. Il est à préciser qu’aucun rond de ce faramineux montant n’a été investi dans l’organisation des différents championnats (football de l’élite ; compétitions des jeunes ; football féminin etc.). L’argent est parti où donc ?
Au lieu de se préoccuper de ce scandale économique jamais enregistré dans les milieux sportifs guinéens, nous voyons des visages hideux faire le tour des télévisions pour distiller des conneries liées à leur élection illégale du 18 mai. Leur seule préoccupation ? Comment se faire réélire en toute inconscience pour continuer à piocher en toute impunité dans les ressources de la fédération. Qu’ils soient prévenus ; les temps ont changé. Tous répondront de leur forfaiture bientôt.
Ils peuvent tenir leur parodie d’élection du 18. Elle sera aisément invalidée par le TAS et les ayants droits (Boubatry) seront rétabli dans leur droit. Si entre-temps, la Fifa qui veille au grain ne se fait pas entendre vu l’énormité des violations (son Président Infantino a envoyé hier un signal fort à tous ces détraqués qui peuplent Teminetaye (Siège de la fédération).
A bon entendeur,
Salut !
Oumou Sall
Génève, Suisse