Au cours du dernier conseil des ministres tenu hier jeudi 15 avril 2021, le Président de la république a instruit au ministre de l’éducation l’intégration de la technique biométrique dans la gestion du département.
Le Secrétaire général du SNE espère que ces instructions ne resteront pas au stade de discours car le système éducatif se porte très mal. Trouvé son diplôme ou relevé de note, relève d’un parcours de combattant sans parler des pertes de dossiers. D’où l’importance de la biométrisation et la digitalisation du système éducatif.
« L’importance de la biométrisation, c’est la dématérialisation du système éducatif. Cela facilitera également le contrôle des effectifs du personnel. Au lieu que chaque fois l ‘on ne parte de recensement en recensement répétitif. Ça permet aussi de contrôler le flux migratoire des élèves d’une école à une autre. En plus permettre d’eviter les faux renseignements qu’on attribue aux enfants pendant les examens », estime Michel Pépé BALAMOU, Secrétaire général du Syndicat national de l’éducation.
L’autre pan de l’instruction du Président de la république, c’est l’organisation des états généraux du secteur de l’éducation. Là aussi, Michel pépé BALLAMOU se réjouit de l’initiative. Pour lui, l’école guinéenne est malade et moribonde. Ainsi, il préconise des conditions notamment, la présence des vrais acteurs comme les parents d’élèves, les enseignants, les partenaires techniques et financiers lors de ces états generaux.
« Le second élément, on élabore des termes de références . Les termes de références sont les différents points sur lesquels on va s’axer. C’est-à-dire ce qui va être fait à court terme, à moyen terme et à long terme et par la suite l’élément le plus important c’est l’organisation des conférences thématiques. L’organisation des conférences thématiques consiste à organiser des conférences dans les préfectures, dans les régions, dans les écoles sur les thèmes comme la fraude aux examens, l’évaluation des grands groupes, la situation des écoles privées», préconise Michel Pépé BALAMOU.
Le secrétaire général du SNE termine sont intervention par proposer l’augmentation du budget alloué à l’éducation à 40 % au lieu de 20%.
Alseny BARRY