Les structures estudiantines ont bénéficié des enseignements sur la prévention des violences pré et post électorales. L’initiative est de la coordination des organisations non-gouvernementales pour la promotion de la bonne gouvernance et de l’excellence en Guinée (COPE-GUINEE THINK Tank) en collaboration avec le Cabinet promo-marketing consulting. L’objectif de cette journée de formation tenue ce jeudi 1er octobre est d’impliquer l’ensemble des étudiants pour réduire les facteurs de risques de violences électorales à l’orée de la présidentielle en Guinée.
« Prévention des violences électorales en Guinée, le rôle des organisations estudiantines » est le thème de la formation qui a réuni les représentants des structures estudiantines. Et le choix porté sur ces structures s’explique par l’obtention de la frange majoritaire des électeurs par les étudiants au cours d’un sondage d’évaluation de la participation des citoyens aux scrutins présidentiels du 18 octobre prochain. D’après l’enquête, 53 sur 86% des électeurs sont des jeunes étudiants. D’où leur implication dans la résolution des violences en périodes électorales.
« D‘après nos sondages, il ressort que les partis politiques sont animés par les jeunes étudiants et ces jeunes sont à la base des violences sur le terrain et sur les réseaux sociaux. C’est dans ce sens que Cope Guinée Think thank a jugé utile d’impliquer ces structures estudiantines dans le processus électoral pour contrer les violences électorales », raisonne Paul Kamano Coordinateur de Cope Guinée Think thank.
D’après le conférencier, les étudiants qui sont les acteurs nécessaires du processus électoral constituent également des vecteurs de transmission en termes de communication pour prôner l’esprit de paix et de démocratie au niveau des différentes communautés.
« Ils sont témoins oculaires de ce qui se passe pendant les élections. Ce séminaire les permet de savoir que les politiciens doivent observer ce qu’on appelle le fair-play, eux (étudiants) doivent véhiculer ces informations auprès de leur communauté et famille», renchérit Yha sehi apholos formateur.
Du côté des bénéficiaires, la satisfaction est énorme. Ces acteurs ciblés s’engagent à transmettre les enseignements reçus de cet atelier et compte s’impliquer pour le bon déroulement des scrutins crédibles et apaisés.
«Je suis vraiment satisfait d’avoir participé à ce séminaire. D’après les enquêtes menées par Cope, nous avons su que les étudiants sont à la base des élections, sans eux, il n’y aura pas d’élections. S’il y a 53% des étudiants qui sont impliqués dans le processus électoral, ils sont au centre et s’ils ne votent pas, il n’y a donc pas d’élections libres, transparentes et démocratiques en Guinée. Au sortir de cet atelier, je vais rencontrer tous les présidents des universités privées de Guinée, les mettre au bain des informations. Ensemble nous allons prévoir un plan d’action pour transmettre les informations obtenues ici », promet le vice-président des universités privées de Guinée.
Mariam KANTE