Le ministre de la culture et du patrimoine historique a présidé le lancement d’un atelier de formation de 100 entreprises et structures culturelles. Du 17 au 23 août, ces acteurs culturels bénéficieront des modules, des échanges et de formations portant sur l’écosystème culturel guinéen. Ce, donner un nouvel élan au développement culturel du pays.
Durant le séminaire, les experts de la sous-région et ceux de l’international outilleront les hommes de la culture sur les notions de procédures et mécanismes pour l’opérationnalisation et la mise en œuvre des activités du fonds de développement des Arts et de la culture (FODAC), afin de renforcer la capacité institutionnelle de ces opérateurs culturels, et de créer un cadre d’échanges de débat participatifs. Dans son discours d’ouverture, le ministre Bantama Sow a rassuré les participants du profit qu’ils tireront au sortir de ce séminaire.
«Pendant cinq jours vous allez échangez avec les formateurs sur les thèmes pertinents consacrés au développement du secteur culturel et créatif autour des thématiques suivantes : la vulgarisation des nouvelles politiques culturelles de la Guinée. La connaissance du fond de développement des arts et culture de Guinée. Les problématiques liées au financement culturel, l’organisation, la structuration et la gestion d’une entreprise culturelle, méthodologie de rédaction d’un projet, la commercialisation et la rentabilité des biens culturels. Comprendre et répondre à un appel à candidature, l’impact digital sur la culture, la compétitivité entrepreneuriale, le développement personnel. Je suis convaincu qu’au terme de cette session de formation, vous serez suffisamment outillés pour faire valoir la compétitivité au niveau national et international», a-t-il détaillé.
Du côté des bénéficiaires, l’initiative est à saluer et souhaitent sa pérennisation. Cependant, l’attente reste énorme.
«Beaucoup de personnes ont des problèmes dans le montage de projet. Donc le fait d’offrir cette formation au niveau du FODAC ça aide. Aujourd’hui, beaucoup de structure te montent des projets, ils ont un problème de faire un budget. Ils te font un devis, et un professionnel ne peut pas prendre un devis. Le fait que l’Etat à travers le FODAC met 300 millions, il faut trouver la stratégie pour chiper ces 300 millions là, et quand tu les chipes, il faut pouvoir justifier comment tu as travaillé le projet. Donc c’est vraiment important que ceci se fasse et que les gens qui sont là dans le cadre de la formation comprennent ce que sais. Je tiens à féliciter le FODAC et le ministère de la culture pour avoir initié ça. C’est un début pour la Guinée et les acteurs culturels d’être accompagnés. On prie Dieu que cette initiative soit pérenne», se réjoui Mamadou Thug, artiste cinéaste.
Mariam KANTE