Le ministre des Travaux publics a consacré la journée de ce vendredi 10 juillet 2020, à une séance d’information et d’échanges avec les hommes de médias sur les travaux d’urgence qu’à entrepris son département. Tout au long des échanges, Moustapha NAITE a outillé les journalistes des informations de tous les travaux d’urgences en cours et a détaillé le circuit des phénomènes routiers de la République de Guinée.
Au cours de son exposé, le ministre Moustapha NAITE a fait un survol sur: les chantiers en cours, la notion des travaux d’urgence et les travaux à risque dans le domaine routier aux hommes de médias.
«C’est une rencontre d’échanges et d’informations pour que les journalistes soient au même niveau d’information que le département, quant au besoin des travaux d’urgence, mais aussi le constat sur l’état des lieux et tout ce qui se fait dans le cadre des travaux publics. Nous avons brossé, dans un premier temps, l’état des lieux des 800 et quelque kilomètres qui sont en constructions, la route Coyah-Kindia-Mamou-Dabola jusqu’à Kouroussa, les voiries urbaines de Conakry, la route de Coyah-Forécariah et celle de Lola-N’zo», a entamé le ministre.
Tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays, le ministre des TP annonce des avancées considérables depuis l’avènement de la troisième République. Cependant, Naité explique la dégradation des infrastructures routières par le réseau vieillissant que nous avons.
«Depuis l’avènement du président Alpha Condé, nous avons hérité d’un réseau qui était à plus de 80 % en état de dégradation. Avec la reconstruction et la construction de plus de 800 km en cours aujourd’hui, nous pensons que nous allons vers une tendance baissière aujourd’hui pour nous permettre de mieux circuler. Avec plus de 2300 km de routes revêtues qui existent, 800 km qui sont soit en construction soit en reconstruction, des routes qui ont été construites en 1972 ou en 1990», a-t-il ajouté.
Le vieillissement des routes, le retard dans l’obtention du financement sont les principaux facteurs qui empêchent la construction de nouvelles routes. À cela s’ajoute la croissance démographique. D’où la nécessité des travaux d’urgences pour empêcher l’interruption du trafic routier a argumenté.
«Il y a un besoin aujourd’hui de leur reconstruction. Si les moyens ne sont pas disponibles, pour reconstruire l’ensemble du réseau revêtu, il est important de passer à des travaux de réhabilitation, pour permettre à ce que les usagers aient un niveau de confort pour pouvoir se déplacer».
Mariam KANTE