A N’Zérékoré, les conflits ethniques sont fréquents. Dans cette partie de la Guinée les citoyens vivent par moment des tensions en occurrence entre les Guerzés et Koniankés. Quelques mois donc après ces violents affrontements intercommunautaires du 22, 23 mars dernier, les habitants sont encore sous le choc.
Marie Jeanne koivogui, implore les autorités des 22 quartiers de la commune urbaine et les neuf communautés vivant dans la localité à se battre pour le rétablissement de la paix.
«Aujourd’hui, le problème de cohabitation difficile entre les ethnies à N’zérékoré particulièrement entre Guerzé et Konianké me fait mal. Parce que, Dieu nous a créé, et nous sommes nés égaux. Maintenant, si aujourd’hui Konianké dit que, je ne veux pas voir Guerzé vise versa ce comportement me fait mal. Il faut qu’on fasse l’union. C’est ce qui fait la force », a-t-elle rappelée
Ensuite, «Regardez à cause de cette crise ethnique mélangée au coronavirus mon chiffre d’affaire a baissé. Ça fait longtemps nous demandons l’appui des autorités. À l’heure actuelle, tout est devenu, pour faire en sorte que nos tenues soient jolies, il nous faut acheter les teintures qui sont chers. En ce qui concerne la première qualité de tenue forêt les colas et écorces d’arbres sont extrêmement chers », a sollicité Jeanne Koivogui vendeuse des tenues sacrées à la gare routière de N’ZÉRÉKORÉ auprès des autorités.
Par ailleurs, la préservation et le rétablissement de la paix dans cette ville en proie des conflits intercommunautaires, serait pour bon, car nombre de citoyens s’exprimant hors micro, car leur souci est d’accroître leur chiffre d’affaires et le développement des autres secteurs d’activités.
Maké FOFANA