Mademoiselle Keita a l’un de ses collègues qui a été testé positif au covid 19 et donc, par mesure de précaution, elle a fait son dépistage avant de se mettre en quatorzaine.
La quatorzaine terminée, mademoiselle Keita ne se plaignait d’aucune douleur mais, contre toute attente, elle reçoit un appel d’une équipe de l’ANSS l’informant que son test passé une semaine plus tôt, s’est révélé positif au covid 19. Elle sera dès le lendemain, admise à Donka au premier étage dans la salle numéro 7. Elle passera sa première nuit là-bas en compagnie d’autres malades du covid 19.
Le lendemain, elle prendra, au même titre que les autres malades, les molécules de traitement à base d’hydroxychloroquine et d’Azithromycine. Contrairement aux autres malades, l’organisme de mademoiselle KEITA réagira mal à ce traitement. Des maux de ventre mais, de fortes céphalées vont surgir.
Après un jour de traitement, elle reçoit comme dans un rêve, un message de l’ANSS l’informant finalement que son test au covid 19 est plutôt négatif.
La jeune dame est désemparée et ne sait plus quoi faire. Elle a été au contact des autres malades, en partageant la même cellule qu’eux et pis, elle a pris des produits dont les effets secondaires sur son organisme sont inquiétants.
Il se trouve que mademoiselle Keita n’est pas la seule à être victime de cette erreur grossière. L’un de ses Collègues admis également à Donka a été finalement reconnu négatif après avoir été testé au préalable positif.
La liste est longue, l’un des proches du Premier Ministre, a été reconnu positif au covid 19 alors qu’il se sentait super bien. Doutant des résultats, il refera le test dans un autre laboratoire dont les résultats le déclareront négatif au Covid 19.
Loin de jeter l’anathème sur l’ensemble des travaux effectués par les médecins mais, il est plus qu’urgent de revoir le schéma des tests de dépistage. Il faut l’instauration d’un deuxième laboratoire pour valider les tests de dépistage sinon, les dégâts seront énormes.
Au moment où nous mettons cet article en ligne, mademoiselle Keita et son collègue sont encore à Donka, ils attendent les consignes de l’ANSS dont l’un des responsables a d’ores et déjà reconnu que c’était une erreur.
La rédaction