L’état d’urgence sanitaire décrété par le président de la République en vue de freiner la contamination liée à la pandémie de coronavirus, semble avoir des effets sur certains citoyens dans le pays en général et ceux de N’Zérékoré en particulier.
La mesure est tout de même appréciée par des citoyens comme Lanciné Chérif, activiste de la société civile. Joint au téléphone par notre rédaction, il dit avoir aimé cet état d’urgence mais interpelle le président à envisager des mesures d’accompagnement.
«Très honnêtement, j’ai apprécié les mesures sanitaires décrétées par le président. Officiellement pas de contacts, ni de cas suspect, certes le psychose est là. Donc du coup, les mesures sanitaires sont respectées, devant les lieux administratifs, dans certains super marchés, au portail des cours etc, on y trouve des kits ou des bidons de coyah contenant des eaux de clore pour se laver les mains », a-t-il retracé.
Cependant, « Je voudrais que l’État diminue le prix du carburant, gracier certains prisonniers, et assister quelques familles démunies. »
A N’Zérékoré, notre interlocuteur témoigne que les boîtes de nuits, des maquis et bars sont fermés où par endroits, moins fréquentés.
«La prudence s’observe au niveau de la population. Décidément on peut dire sans abuser que les mesures sanitaires sont vivement respectées » a-t-il déclaré.
Maké FOFANA