Après la notification d’un cas, les autorités sanitaires avec l’appui du gouvernement ont décidé de renforcer les mesures de contrôle sanitaire et de revoir à la hausse le budget de riposte contre l’épidémie qui est passé de 121 milliards GNF à 300 milliards. Cette information a été donnée ce vendredi 14 mars 2020, lors d’une conférence de presse au siège de L’ANSS à Kaloum.
Pour l’utilisation de cette somme, on note la mise en place du comité interministériel et d’autres comme:
Le renforcement des points d’entrée (PE). L’organisation des investigations, identifications des contacts et leur suivi.
Diffusion des mesures et de prévention individuelle et collective.
Aménagement des centres de prise en charge ;
Transfert des cas douteux au CT-Epi pour examen et diagnostic biologique ;
Mise en place du centre d’opération d’urgence ;
Élaboration du plan riposte
Renforcement de la logistique
Plaidoyer pour la modernisation des ressources ;
Mise en place de trois (3) centres de traitement ;
Ouverture de quatre (4) laboratoires de confirmation du diagnostic ;
Mise en alerte de toutes les structures sanitaires en vue de sensibiliser leurs personnels, appliquer les mesures de PCI et transférer les cas suspects aux centres de traitement identifié ;
A ceux-ci s’ajoute, des mesures exceptionnelles pour les voyageurs entrants à l’aéroport de Conakry.
Tous les passeports des voyageurs en provenance des pays à haut risque seront consignés par la police après les formalités de contrôle d’usage apprend-t-on. « Le retrait du passeport sera conditionné au respect de la période de suivi. À la fin des 14 jours de suivi, un certificat contre signé par la DCS et L’ANSS sera délivré pour récupérer le passeport. »
Un autre point, le budget guinéen pour la riposte contre le coronavirus a été revu en hausse, les autorités sanitaires parlent désormais de 300 milliards à la place 121 milliards GNF qui étaient proposés.
« On a revu ce budget. À date ce budget est passé de 121 milliard gnf à 300 et quelques milliards, à peu près 47 millions de dollars Us. Ce budget est en négociation avec les partenaires. Il y a des engagements chez les partenaires. La banque mondiale pourra financer à hauteur de 60 à 79 % d’autres sont annoncés, comme le FMI, le gouvernement américain, les fonds propres de L’OMS, et l’Etat guinéen qui a été le premier à amputer dans le budget du ministère de la santé à mettre à notre disposition », a indiqué Docteur Sakoba keita le directeur général de l’ANSS.
Maké FOFANA