Le bureau exécutif du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée a tenu une autre assemblée extraordinaire ce lundi 02 mars 2020, à son siège de Donka pour évoquer la situation de la grève qu’il a lancé le 09 janvier dernier, dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants guinéens.
À sa prise de parole Aboubacar Soumah le secrétaire général du SLECG, a tenu à féliciter et encourager les enseignants qui maintiennent le cap de la grève malgré dit-il les mains noirs des autorités qui tentent de le dissuader. « Je vous remercie pour ce que vous avez eu à faire depuis le déclenchement de cette grève,» a-t-il indiqué. Avant de poursuivre en les exhortant de continuer la lutte face au gouvernement, qu’il estime moins soucieux de l’avenir du pays.
Par ailleurs, le premier ministre chef du gouvernement est interpellé par les enseignants grévistes à jouer son rôle de promoteur du dialogue social. « En principe, le premier ministre est responsable du dialogue social, et qui dit préférer l’ordre à la loi. Il est le premier à piétiner les lois de ce pays, » a indiqué le numéro 1 du SLECG en affirmant qu’il ne compte pas reculer.
En outre, le bureau exécutif du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée n’exclut pas très prochainement d’envahir les directions communales de l’éducation pour réclamer leurs salaires. « La semaine prochaine, nous allons faire une descente dans les DCE pour réclamer nos salaires comme l’on fait nos camarades dans les préfectures… »
Si d’autres enseignements au cours de cette assemblée ont émis le souhait de faire valoir ces revendications d’augmentation salariale dans les rues du pays, le bureau exécutif lui dit prendre note, mais entend le faire autrement.
Maké FOFANA