La direction générale de la protection civile est en synergie d’action avec le service spécialisé de la gendarmerie dans l’identification criminelle étaient en réunion ce mardi 19 février 2020 au Haut commandement de gendarmerie et de la Direction de la justice militaire. Objectif, déterminer les mesures à prendre sur ces cas d’incendies devenus récurrents à travers le pays.
Protéger les personnes et leurs biens contre les risques d’incendies, les accidents de circulation, et tous autres risques et catastrophe est le pari que la Direction de la protection civile compte gagner.
« Nous nous sommes un service spécialisé pour éteindre les feux. Vous savez souvent, les cas d’incendies, les causes ne sont pas connues. Soit on accuse le courant ou autre chose. Mais y’a jamais eu un rapport détaillé pour déterminer les causes des incendies, surtout quand il s’agit des mort. C’est pourquoi, désormais nous allons travailler avec le service chargé à la gendarmerie d’ouvrir les enquêtes des cas d’incendies. Notre réunion s’articule autour de ça. Pour que désormais quand y’a les cas d’incendies les enquêteurs puissent se mobiliser pour venir rechercher la cause, et que la population soit mieux informée», a affirmé Général Moussa Camara contrôleur général de police, directeur général de la Protection Civile.
Pour apporter une explication sur l’origine des séries d’incendies qui se sont déclarées dans certains marchés et lieux publics du pays. Le commandant de l’unité régionale de la Police judiciaire demande aux autorités de doter le pays d’un laboratoire de police scientifique.
«Nous menons toujours les investigations, nous faisons les prélèvements au moment de ces investigations, mais le problème majeur, se situe au niveau du laboratoire de police scientifique. C’est le bon moment d’attirer l’attention de la hiérarchie, pour qu’on puisse dans un bref délai, nous doter d’un laboratoire pour pouvoir analyser. Parce que, l’enquêteur ne passe pas de facto dire que c’est d’origine criminelle ou pas il faudrait que ça soit soutenu par des preuves techniques et scientifiques», a martelé adjudant-chef Baldé Mamadou commandant de l’unité régionale de police judiciaire.
Il y’a certes une volonté manifeste de l’Etat de prendre en charge la problématique, cependant les nombreuses mesures prises précédemment pour lutter contre les phénomènes et qui semble d’effet moindre, doivent inviter les pouvoirs publics à faire un diagnostic plus approfondie de la problématique afin de proposer des mesures durables de prévention, ont affirmé des citoyens hors micro.
Maké FOFANA