« Engagement des étudiants à défendre la Constitution » a été le thème de la conférence de presse animée ce mardi 18 février 2020 à Conakry, par la Coalition des Étudiants Leaders de Guinée (CELG), qui se fixe pour objectif conscientiser et mobiliser les autres étudiants à rejoindre le combat de lutte contre l’adoption d’une nouvelle constitution.
La coalition des étudiants leaders de Guinée condamne les violences enregistrées lors des manifestations de protestations contre le changement constitutionnel. Pour eux, la démocratie recule dans le pays d’Alpha Condé, ce qui constitue la préoccupation de leur engagement d’où l’idée de la création de cette coalition.
Créée depuis octobre dernier, Les leaders de la coalition des étudiants appellent les autres étudiants du pays à s’investir pleinement dans le problème constitutionnel qui défraye la chronique dans la Cité.
« Notre objectif est d’éveiller la conscience des étudiants qui jusque-là, restent indifférents, afin qu’ils jouent leur partition dans le combat qui avant tout citoyen (…). Ce combat contre le troisième mandat, nous, nous estimons que, ce n’est pas un combat ethnique. Ni d’une communauté de la Guinée. Encore moins d’une partie du pays. Mais plutôt, de tous les Guinéens épris de paix », affirme Mamadou Kallan Diallo le président,
Le secrétaire chargé de la communication du (CELG), lui parle du paradoxe de l’engagement de la jeunesse qu’il trouve minimal par rapport aux étudiants Algériens, et indiens d’alors:
«L’enjeu est de mobiliser l’ensemble de la communauté étudiante et de développer avec eux une véritable culture de participation. Davantage, s’impliquer sur la résolution des préoccupations collectives», martèle Mamadou Cellou DIALLO.
Avant de poursuivre en disant ceci: « Être jeune et refuser de s’engager serait synonyme de laisser la place aux vieux qui continueront à nous diriger par manque de successeur», ajoute-t-il.
Pour atteindre les objectifs qu’ils se sont assignés, les activités de la coalition des étudiants leaders de Guinée seront concentrées dans les fiefs de la mouvance présidentielle et les zones du pays favorables à l’adoption d’une nouvelle constitution, pour des séries de sensibilisation de conscientisation des populations.
Et la population elle, est appelée à utiliser les caméras comme « armes de guerre », pour disent t’ils des poursuites pénales contre tout contrevenant des droits de homme.
Maké FOFANA