En face des enseignants hier samedi 8 février au cours de l’assemblée générale du SLECG, Aboubacar Soumah a exhorté ses camarades de poursuivre le mot de grève en vue de contraindre le gouvernement afin de satisfaire leur revendication.
« Cette fois-ci, nous allons jusqu’au bout pour ne pas qu’on reprenne la même grève, » Ceci est un appel du secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée à l’endroit des enseignants massivement mobilisés ce samedi.
Aboubacar Soumah a néanmoins invité aussi les enseignants à avoir pitié de nos enfants ». Dans cet appel, il a fait savoir qu’il y a trois ans « que nous sommes en train de déranger la formation de nos enfants, puisque nous avons à faire à un gouvernement irresponsable qui n’est pas soucieux de l’avenir du pays. Un gouvernement qui ne connait que ses avantages, pris en otage par des clans mafieux qui pillent le pays et qui exploitent les richesses ».
Le secrétaire général du SLECG a fustigé aussi l’attitude du gouvernement à vouloir remplacer les enseignants qui sont en grève.
« On ne peut pas remplacer un enseignant gréviste. Les conventions ratifiées par la Guinée l’interdissent. Mais, c’est la conséquence de nommer à des postes stratégiques des incompétents, des gens qui ne sont pas intelligents » souligne-t-il.
« Si jusqu’à la semaine prochaine nous n’avons pas nos salaires, nous allons changer de stratégie », a averti Aboubacar Soumah.
Maké FOFANA