Au sortir des entretiens entre le représentant du secrétaire général des Nations Unies, Ibn Chambas, des responsables du Front National pour la Défense de la Constitution ont mis grappin sur un espion d’une structure régionale dont il est membre qui serait “dirigée” par Malick Sankhon.
D’après les informations mentionnées sur une pièce d’identification, le présumé espion s’appelle Mohamed Soumah qui est né en 1957 à Boffa. Membre de la Coordination pour l’orientation de la Basse Côte (COBAC), une structure régionale dirigée par Malick Sankhon, Directeur général de la Caisse Nationale de Sécurité de la Sociale.
Mohamed Soumah, ce sexagénaire a été démantelé par un responsable du bureau exécutif du FNDC qui l’a aperçu entrain de fouiller le sac de la secrétaire. C’est ainsi qu’il a été mis à l’écart jusqu’à la fin de la rencontre. Apres interrogations avec les responsables du FNDC, le rapporteur a confirmé son déploiement par Malick Sankhon.
Et devant la presse, le sexagénaire raconte le motif de sa mission. «J’ai été envoyé par la COBAC. Je suis venu pour recueillir les informations et les remonter aux responsables de cette organisation», a reconnu M. Soumah.
Poursuivant, l’homme ajoute qu’ils sont nombreux au sein du réseau. Leur travail, recueillir et remonter les dessous des réunions et rencontres à qui de droit. Et que leur siège du réseau se trouve à Gbésssia Corniche.
À chaque mission réussie, dit-il, la personne obtient une somme entre 200 000 (deux cent mille) et 300. 000 (trois cents mille) francs guinéens comme gain. Sauf que lui, sa première mission a été une mésaventure.
S’agissant de la participation des membres de cette organisation dans les manifestations du FNDC, notamment celle récente qui a provoqué l’incendie des véhiculés, il affirme que ces actes sont posés par des “enfants” entretenus par l’État.
Toutefois, il a levé l’équivoque sur la collaboration de leur structure avec les agents du service de sécurité. Après ses confessions, Mohamed Soumah a été conduit au commissariat de Kipé pour des fins d’enquête.
Mariam KANTE