Chers compatriotes,Cela va faire 49 ans, le 25 janvier 2020 qu’une purge sans précédant s’abattit sur notre pays, perpétré par Sékou Touré suit à une instrumentalisation de toutes les couches sociales de notre pays. Ainsi, les jeunes, les femmes, les députés, les journalistes, le guinéen inconnu furent embarqués d’à s une rhétorique d’élimination de ses dignes fils par ce que nantis brillants intellectuels, homme politiques issus de grandes familles.
Sékou Touré décida de les éliminer en fomentant un complot contre eux et en trompant la population qu’il avait choisi pour défendre les intérêts de la Guinée. Il mit en place un plan diabolique avec le Portugal pour libérer les prisonniers portugais en Guinée et en retour avoir l’occasion d’éliminer dans une purge sans précédant des centaines de guinéens les accusant d’avoir appartenu à une 5ème colonne qui serait, elle, restée à l’intérieur.
Sékou Touré fit une campagne nationale pour vendre son plan diabolique. Enfin de compte, les guinéens crurent aux mensonges et soutinrent la sale besogne de ce président criminel qui ne visait que l’extermination de ce qui pouvait représenter une alternative à lui et son PDG. Pouce la Sékou Touré utilisa l’Assemblée Nationale érigée en tribunal révolutionnaire suprême.
Sans autre forme de procès, sur la base du mensonge, de la délation, les accusés furent arrêtés, conduit dans les camps de la mort et torturés après une diète noire. Ainsi , les complices de Sékou Touré obtinrent des aveux écrits ou des déclarations enregistrées sur bandes magnétiques. Ces aveux extorqués sous la torture, dans des violences extrêmes et indescriptibles, ne peuvent constituer des preuves matérielles pouvant légitimer les centaines de condamnations à mort prononcés par le tribunal révolutionnaire suprême. En effet, ce tribunal constitué des parlementaires du PDG étaient sous la direction de Sékou Touré.
Les accusés furent ainsi abandonnés à leur sort. C’est ainsi que périrent nos parents. La machine à tuer a été construite, entretenue et les hommes instrumentalisés par Sékou Touré pour assouvir sa domination sanglante sur la Guinée. Comme on le voit, le tribunal révolutionnaire a été un outil de destruction des guinéens dans les mains de Sékou Touré. Ce tribunal fût illégal et illégitime. D’ailleurs, à la mort de Sékou Touré en 1984, il n’y avait plus de cadres formés aux grandes écoles étrangères, plis de commerçants, plus d’hommes politiques de grande envergure, plus de grands officiers militaire dans le pays. Tous broyés par le monstre et sa révolution.
Aujourd’hui encore, en 2020, on subit en Guinée les conséquences négatives de la barbarie inhumaine perpétrée par Sékou Touré et sa bande d’assassins. Chers compatriotes, notre lutte est noble. Elle est difficile parce que le tyran a régné pendant 26ans de notre jeune indépendance. Pendant ce temps, il a semé sa haine dans l’esprit de cette génération. Dès lors, tous ceux qui ont cru à ses mensonges représentent aujourd’hui des inconditionnels de Sékou Touré et criminels. Mais le combat se poursuivra avec plus de détermination. Nous allons adopter des approches de plus en plus visibles pour surmonter ces obstacles.
Chers compatriotes, nous voudrions à l’occasion de cette commémoration rappeler les objectifs de notre association:- La réhabilitation des victimes-L’ouverture des différents charniers à travers le pays-La restitution des biens aux familles encore aux mains de l’État guinéen-La construction des Stèles à la mémoire des victimes-La tenue d’une véritable entreprise de réconciliation nationale sur la base de la vérité et de la justice.
Nous voudrions aussi profiter de ces moments de recueillements pour rappeler au président de la République que les crimes commandités par Sékou Touré sont imprescriptibles. Il peut être celui qui œuvrera pour réconcilier les guinéens en favorisant la réconciliation nationale profondément entamée par les violences que notre pays connaît depuis son indépendance.
Enfin, nous prions pour une Guinée apaisée avec toutes les filles et ses fils afin que les générations futures connaissent une Guinée plurielle mais unie. Plus jamais ça.
Le secrétaire exécutif Abdoulaye Conté