La journée du lundi 22 janvier 2020 a connu des troubles à Conakry et dans certaines villes de l’intérieur du pays. Par conséquent, des édifices publics ont été détruits. Le cas spécifique de Conakry a été marqué par l’incendie de dix véhicules à la casse de Madina. L’opposant Étienne Soropogui affirme que ces dégâts sont loin d’être ordinaires, mais il s’agit d’une planification.
Le Président du mouvement « Nos valeurs communes » a été joint par les animateurs de l’émission les grandes gueules ce jeudi 23 janvier. Il était question pour Étienne Soropogui de commenter ces faits. Pour ce membre du FNDC, les incidents d’hier ont été orchestrés par le pouvoir, notamment à la personne de Malick Sankhon.
«Ce qui s’est passé à la casse est un gros mensonge cousu du fil blanc, personne n’est dupe(…). Pour dire que c’est un montage, le matin il (Malick Sankhon Ndlr) s’est précipité avec tous les autres d’ailleurs pour aller voir là-bas. On a eu des témoignages des personnes qui ont dit que c’est monté par ces genres de personnes-là. Tout cela s’inscrit dans le cadre d’une stratégie qui est savamment montée pour montrer à l’opinion internationale que dans cette affaire de troisième mandat-là, il n’y a que des peulhs qui sont opposés », martèle-t-il.
L’ancien commissaire à la CENI soutient que les manœuvres du pouvoir visent à stigmatiser.
«Depuis qu’on a lancé la concertation, il y a plus de cent personnes qui sont décédées et aucune justice n’a pu démontrer les raisons pour lesquelles ces personnes ont été tuées, qui les a assassinées ?
C’est le résultat de la stratégie savamment montée par le pouvoir, dont l’objet est de stigmatiser les gens».
Mariam Kanté