Le tribunal de première instance de Mafanco devra rendre le verdict dans le dossier des enseignants membres du SLECG demain jeudi. Selon le secrétaire général de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée, toutes les centrales qui composent sa structure observeront une grève si les prévenus ne sont pas libérés.
« La place des enseignants et des syndicalistes n’est pas en prison. Les enseignants, c’est devant les élèves en classe pour les enseigner, les syndicalistes pour défendre tous les droits», a exprimé Abdoulaye Sow.
En face de la presse ce mercredi 22 janvier au siège de l’USTG, Abdoulaye Sow a dénoncé la détention de leurs camarades injustement emprisonnés à la maison centrale de Conakry.
«Nous avons suivi le procès. Celui-là qui a porté plainte pour coups et blessures est mieux portant que nous tous réunis. Donc c’est pour distraire le peuple de Guinée, distraire la cour, distraire la justice», regrette le secrétaire général de l’USTG.
« Mais l’USTG, un syndicat hautement responsable fait confiance à la justice guinéenne ose espérer que demain le droit sera dit. Nous ne demandons que cela, que le droit soit dit », exprime-t-il.
Le bureau exécutif national de l’USTG a invité ses composantes à observer une grève au cas où ces enseignants détenus ne seront pas mis en liberté.
« Si nos Camarades ne sortent pas en prison, que les travailleurs ne viennent pas au travail le vendredi, nous le disons haut et fort. Quand ils vont apprendre par voie de presse qu’ils ne sont pas libérés, de rester à la maison», lance le secrétaire général de l’USTG.
Maké Fofana