Le Syndicat libre des Enseignants Chercheurs de Guinée a organisé une réunion ce samedi 18 janvier à son siège. Le procès de leurs camarades, les négociations au tour des huit millions comme salaire étaient des points de la rencontre.
Après le report du procès des membres du SLECG hier au TPI de Mafanco, le secrétaire général dudit syndicat a réuni ses hommes autour de cette actualité.
Rapportant les circonstances de l’arrestation de leurs camarades, Aboubacar Soumah a dénoncé les manœuvres des autorités en vue de brouiller sa troupe. À celle-ci, le secrétaire lancé un avertissement.
«J’ai une mise en garde à l’endroit de vous les enseignants, aujourd’hui le gouvernement est en train de travailler avec les détracteurs là, conformément à la déclaration de Tounkara qui a dit qu’il faut rester derrière le gouvernement qui a promis de nous payer les trois mois de nos revendications. Aujourd’hui ils sont en train de payer l’augmentation en grade et en échelons pour l’ensemble des travailleurs.
Donc il va y avoir une légère augmentation sur les salaires à la fin de ce mois. Et vous voyez, au lieu de libérer nos camarades pour qu’on aille vite aux négociations, on est en train de les retenir pour nous faire avancer vers la fin du mois. La semaine prochaine ce sera le 25 et la dernière semaine du mois, or nous sommes en grève, dès le 25 les enseignants vont dire écouter la grève là d’ailleurs moi je vais prendre mon salaire c’est cette mise en garde que je fais. Si vous savez que les salaires vont vous attirer, vous allez abandonner la grève pour aller vers ces salaires à la fin du mois, dites-moi aujourd’hui on suspend la grève » demande-t-il. Sans doute, les enseignants ont répondu Non ! Non et non.
Le SLECG dans sa communication ne compte pas baisser les bras. Il exige aux autorités la libération de leurs camarades. Sans quoi, ils ne seront pas à la table de négociations et les grèves continueront.
Mariam Kanté