Après des heures de débats dans la soirée d’hier jeudi au tribunal de première instance de Mafanco, le procès des membres du SLECG a été finalement reporté à ce vendredi 17 janvier.
Plusieurs chefs d’inculpation sont retenus contre ces enseignants. Pour d’aucuns, il s’agit de la provocation directe à un attroupement par discours et parole. Tandis que d’autres membres sont poursuivis pour menaces, injures publiques ou encore, participation délicateuse à un attroupement, etc.
Au sortir des auditions, l’avocat de ces enseignants a démontré que cette affaire ne devrait pas connaître ce renoncement. Surtout que ces enseignants sont dans le plein droit de réclamer l’amélioration de leurs conditions de travail.
Aux dires de Me Salifou Béavogui, ce jugement est un procès de la « honte » . Cela a été d’ailleurs démontré au cours des débats.
En effet, au cours d’une rencontre entre le bureau exécutif du SLECG et le gouvernement représenté par quatre ministres, au ministère de la Fonction publique des pourparlers pour l’aboutissement à cette crise avaient pourtant démarré. C’est au sortir de ces discussions que les hauts responsables de la structure ont été arrêtés alors qu’ils rentraient.
Alors, faut-il poursuivre les négociations ? « Oui », espère l’avocat. Mais de préférence, négocier autour de la table, a suggéré Me Béa.
«On ne peut négocier pendant qu’on emprisonne…C’est de nature à aggraver la situation», a estimé l’avocat de la défense.
Pour Me Salifou Béavogui, c’est plutôt le proviseur du lycée Bonfi qui devrait comparaitre. Car dit-il, «C’est lui qui est à la base».
Au sortir des audiences, le juge a renvoyé l’affaire à ce vendredi 17 janvier 2020 pour les plaidoiries et réquisitions.
Mariame kanté