Le Parti pour la Prospérité et le Renouveau de Guinée (PPRG) a animé une conférence de presse ce jeudi 16 février 2020 à Conakry. Objectif, clarifier et présenter la ligne qu’il s’est tracée dans l’atteinte de ses missions.
Dans son allocution, le président du PPRG Ben Daouda Nassoko a tenu à informer l’opinion de son retrait de la coalition des acteurs de la mouvance présidentielle. Il dit soutenir en sa manière l’alternance entre le modernisme et l’ancienneté, entre le retard et le progrès, et dénonce certaines attitudes, d’où cet appel.
« Notre pays évolue quelques fois dans une anarchie. Nous avons un Président qui est trop pacifique, il veut la paix dans ce pays. Chacun pense qu’il est tout permis dans la démocratie. Quelques fois on s’attaque même à tort au président de la République, ignorant que cette personnalité est une institution qui est protégée par la constitution. Dans une vraie démocratie chaque institution à son rôle mais chez nous, les commerçants, les syndicats, la société, le patronat tout le monde fait la politique et chacun pense que son succès réside dans les offenses fautes au président de la République », a-t-il regretté.
Ensuite, le président du PPRG a félicité la CENI pour ‘’la qualité du travail abattu’’ précisant que dans une émulation, il n’est pas aux protagonistes de choisir un arbitre. Par ailleurs il invite cette institution de prendre toutes les dispositions pour la tenue des élections législatives le 16 février 2020.
Le parti pour la prospérité et le renouveau de Guinée dit soutenir des candidats du RPG, n’entend pas présenter de candidat à cette législation pour les raisons qui s’expliquent, «par le fait que nous soutenons les différents candidats du RPG. Nous n’avons aucune alliance avec un parti politique, nous soutiendrons uniquement le RPG», affirme Ben Daouda Nassoko.
Partant des conditions de l’adoption de la constitution du 07 Mai 2010, à travers son article 51 qui autorise selon lui le président de la République de prendre l’initiative de la changer, Ben Daouda au nom de ses militants et sympathisants trouve salutaire l’initiative des autorités de la troisième république de doter le pays d’une nouvelle constitution.
Maké Fofana