C’est à 16h 30 de ce lundi, que les leaders du FNDC, sont arrivés à l’esplanade du stade du 28 septembre de Conakry. En lieu et place des discours, les hommes en rouges ont réaffirmé à nouveau leur opposition à l’adoption d’une nouvelle constitution et à la tenue du référendum dans le pays.
Sékou Koundouno, Oumar Sylla (Foniké menguè), Abdourahamane Sanoh et Cellou Dalein Diallo, se sont adressés au citoyens venus massivement répondre à leur invitation commune.
Au nom de l’ensemble des forces vives et politiques, le chef de file de l’opposition a affirmé que « la résistance à l’oppression, à la dictature estime un droit ». D’où son appel à une véritable »résistance » à l’endroit des Guinéens.
« Aujourd’hui encore, vous avez démontré que les Guinéens ne sont pas prêts à accepter le troisième mandat. La résistance à l’oppression, la résistance à la dictature sont des droits constitutionnels. Il faut qu’on se mobilise à partir du 13 janvier », affirme Cellou Dalein Diallo.
Oumar Sylla alias Fonike Mengue, à son tour, a exigé la liberté immédiate de l’artiste Elie Kamano, un autre membre du FNDC arrêté à Guéckédou.
« Peuple souverain de Guinée, à travers cette nouvelle et grandiose mobilisation, nous avons à nouveau montrer à la face du monde notre opposition face à ce projet de déstabilisation de notre pays. Nous avons gagné avec brio le premier round de notre combat. Avec brio, nous avons mis hors état de nuire les fossoyeurs du pays. Maintenant, nous passons vers le deuxième round de notre combat qui commencera le 13 janvier 2020. Alors, techniquement, stratégiquement et foncièrement, nous allons mener le combat jusqu’à la victoire finale », a-t-il rassuré.
Les leaders du FNDC, se sont montrés toujours engagés pour accélérer le départ de Président de la République. Dans six jours, les opposant du régime Condé, comptent envahir les rues de la Guinée pour manifester contre l’adoption d’une nouvelle constitution et l’organisation du référendum.
Mariam KANTE