Le SLECG déclenche une nouvelle grève le 09 janvier prochain dans le secteur de l’éducation. C’est Aboubacar Soumah lui-même, qui a fait l’annonce ce samedi 04 janvier 2020 à Conakry. C’était au cours d’une assemblée qui a mobilisé plusieurs enseignants à leur siège à Donka dans la commune de Dixinn.
t’entend pas reculer dans sa perpétuelle lutte d’obtention de 8 millions comme salaire de base. Déterminé, une grève vient d’être lancée cet après midi, lors de son assemblée hebdomadaire de ce samedi 04 décembre 2020 à son siège de Donka.
« Vive la grève ! Vive les 8 millions ! A bas les traites ! » Ce sont quelques expressions qu’on lisait ce matin sur des papiers rames au siège national du SLECG à Conakry. A l’entame de la rencontre, après lecture de quelques versets coranique comme à l’accoutumée, Aboubacar Soumah, Secrétaire Général, a d’abord adressé ses vœux de nouvel an à ses camarades enseignants, avant de dire : « Le bureau exécutif adhère OUI à la grève », a-t-il lancé.
Pour motiver sa décision d’aller en grève, le numéro du SLECG, parle du non respect et de la violation des protocoles d’accord signés respectivement le 10 janvier et le 13 janvier 2019 dans la salle du 28 septembre du palais du peuple.
« Considérant ce qu’il appelle de rejet systématique du résultat du recensement des camarades enseignants par Dr. Bano Barry, président de la commission de recensement du personnel enseignant ;
Considérant également la promesse non tenue à l’endroit des contractuels enseignants pour leur engagement à la fonction publique ;
Considérant le refus délibéré du gouvernement à relancer les négociations en dépit de la bonne volonté du SLECG, suite à la correspondance du 23 décembre 2019 adressée au gouvernement ;
le SLECG décide de déclencher une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire national dans le secteur éducatif le jeudi 09 janvier 2020 », annonce Aboubacar Soumah.
Dans la même adresse, il a invité tous les enseignants et chercheurs de Guinée, à observer ce mot d’ordre de grève en restant à leurs domiciles.
Il précise également que ce mot d’ordre ne peut être levé ou suspendu que par lui-même Secrétaire Général du SLECG après consultation de la base.
Maké FOFANA