Qu’elle soit une manifestation de l’opposition ou de la société civile les hommes de la presse sont souvent agressés dans l’exercice de leur travail pendant ces moments de protestation. Récemment, au cours de la précédente marche organisée par FNDC à Conakry contre toute tentative du changement de la constitution, quelques confrères ont été agressés notamment, Alhassana Fofana du site mosaïqueguinée.com.
Ils étaient en plein exercice de leur profession le jeudi dernier quand Alhassana Fofana a été violenté par les forces de l’ordre selon la victime. Pour le secrétaire général du Syndicat de la Presse Privée de Guinée ces multiples violences dont sont victimes des journalistes est une situation du ‘’jamais vu’’.
Pour que les journalistes puissent bien exercer leur métier dans un climat de sécurité, un collectif de quatre avocats a été mis en place le mois dernier afin de les permettre d’engager une poursuite judiciaire contre les agresseurs de cette corporation.
« Les hommes de médias victimes d’agression peuvent porter plainte afin qu’ils bénéficient d’un accompagnement. Portez plainte et vous serez accompagnés», recommande Sidi Diallo.
En outre, le Secrétaire général du Syndicat de la Presse Privée de Guinée interpelle l’ensemble des journalistes d’exercer leur métier dans le respect des règles de l’éthiques et de la déontologie afin d’éviter les problèmes.
« Partez sur le terrain avec vos cartes de presse et respectez les principes du journalisme »
La presse instrument d’instauration de la démocratie en Guinée est mitigée pour des fins politiques selon des ONG de défense des droits de l’homme. Le dernier cas d’agression des hommes de médias remonte au 2 novembre dernier où l’accès a été refusé à deux journalistes au siège du parti au pouvoir.
Justin LENO