fbpx
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Économie
  • Guinéens de l'ombre
  • Petites Piques
  • Enquêtes
  • Culture
Radios
Télévisions
Journaux
INQUISITEUR
Advertisement
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Économie
  • Guinéens de l'ombre
  • Petites Piques
  • Enquêtes
  • Culture
No Result
View All Result
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Économie
  • Guinéens de l'ombre
  • Petites Piques
  • Enquêtes
  • Culture
No Result
View All Result
INQUISITEUR
No Result
View All Result

Déclaration de l'OGDH sur la situation actuelle du pays

@Colombo by @Colombo
octobre 14, 2019
in Actualités
0 0
0
0
SHARES
10
VIEWS
Partager sur FacebookPartager sur TwitterEnvoyer à un ami

L‘Organisation Guinéenne de défense des Droits de l‘Homme et du citoyen (OGDH) est fortement préoccupée par la situation sécuritaire qui prévaut en Guinée. Depuis un certain temps, le débat politique est caractérisé par une cristallisation autour d‘un changement de constitution prôné par les tenants du pouvoir en place. Une initiative qui vise à créer les conditions d‘un retour à la case départ afin de permettre au président en fonction de rempiler pour un troisième mandat.
Cette situation perçue comme une forme déguisée de « coup d‘état constitutionnel » est fortement contestée par des membres de la société civile, des partis politiques de l‘opposition, des personnalités et leaders d‘opinions réunis au sein du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC). Pour exprimer son opposition à la remise en cause du sacro–saint principe de l‘alternance, le FNDC envisage d‘organiser des marches pacifiques sur toute l‘étendue du territoire national, à partir du lundi 14 octobre 2019.
Cette décision suscite des réactions diverses et pousse certaines personnalités de l‘Etat à tenir des discours communautaristes notamment le président du groupe parlementaire de la majorité présidentielle qui déclare dans Africaguinee.com : « Dieu est avec la Guinée. Elle ne sera pas déstabilisée. (...) Ils se proposent de provoquer une transition, d‘avoir Komara, l‘ancien premier ministre de Dadisi comme président de cette transition, Sano comme premier ministre. Et l‘argumentaire, est qu‘en mettant des Malinkés, ils ne diront pas que c‘est nous » (les autres ethnies NDLR). Outre ces discours, les forces de l‘ordre ont opté pour une répression préventive en procédant à des descentes domiciliaires, parfois nocturnes, pour arrêter de présumés meneurs.
L‘OGDH est informée des cas ci–après : – Abdourahamane Sano, coordinateur national du FNDC arrêté le 12 octobre 2019 à 23 H 10 à son domicile en même temps que, Sékou Koundouno responsable des planifications du FNDC, Ibrahima Diallo responsable des opérations, Abdoulaye Oumou Sow responsable de la communication digitale, Alpha Soumah (Bill de Sam), Mamadou Bailo Barry tous deux animateurs du FNDC et Mamadou Sano membre de la maisonnée de Abdourahamane Sano. Ils ont été, dans un premier temps conduits à la DPJ avant d‘être transférés dans un endroit inconnu de leur avocat. Aux dernières nouvelles, ils seraient à la base de la CMIS et gardés à des endroits différents. 
Le 13 octobre 2019, une descente domiciliaire des forces de l‘ordre chez Badra Koné, responsable national de la jeunesse UFR et vice–maire de la Commune de Matam, a débouché sur l’arrestation, aussi bien de Badra Koné, que de Touré alias l‘Homme, coordinateur du FNDC à Matam et d‘un certain Morya membre du FNDC Matam. Au moins deux personnes auraient été blessées au cours de la descente. Cheick Sako, membre du parti MODEL a été, quant à lui, arrêté en face de la DPJ le 13 octobre 2019 à 13 H 20 tandis que le Commissaire Abdoul Malick Koné directeur central de la police judiciaire aurait été limogé pour avoir refusé d‘exécuter un ordre manifestement illégal.
Selon des sources crédibles, le 11 octobre 2019, le ministre de la justice aurait refusé d‘accéder à une requête de trois ministres et d‘un haut gradé des forces de sécurité lui demandant de mettre aux arrêts Abdourahamane Sano et son groupe. Il aurait justifié son refus par l‘absence de flagrant délit et de plainte.
Tous ces faits allégués constitueraient : Des arrestations illégales et arbitraires du fait qu‘Abdourahamane Sano et son groupe ont été arrêtés en violation des articles 76 et 231 du Code de procédure pénale qui fixent les heures légales d‘arrestation et de descente domiciliaire, des dispositions du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), de la Charte Africaine des Droits de l‘Homme et des Peuples (CADHP), dont la Guinée est partie ; De détentions illégales pour avoir été conduits de la DPJ vers un lieu non indiqué à leur avocat et proches; Des violations du droit à l‘intégrité physique protégé par la Constitution guinéenne en son article 06 et aux dispositions du PIDCP, de la convention contre la torture et de la CADHP; Une mesure disciplinaire illégale au regard de la déclaration sur les défenseurs des droits de l‘Homme. En outre, l‘OGDH, déplore les discours communautaristes distillés par des responsables Compagnie Mobile d‘Intervention et de Sécurité, politiques, dans un contexte incertain et ce, en violation de l‘article 04 de la Constitution. En conséquence, elle lance un appel : Aux acteurs de la société civile et à l‘ensemble des personnes soucieuses de la préservation de la paix et de la sécurité pour euvrer au respect des règles démocratiques à tous les niveaux ; 
Aux partis politiques, toutes tendances confondues, pour se départir de leurs positions partisanes et de ne considérer que l’intérêt supérieur du peuple dont ils ont mandat en privilégiant le respect des textes en vigueur et en s‘abstenant de discours communautaristes; Aux forces de défense et de sécurité pour observer la stricte neutralité en gardant leur caractère républicain et en se gardant d‘obéir à tout ordre manifestement illégal;
Aux institutions républicaines pour qu‘elles n‘oublient pas les conditions d‘accès de la Guinée à une démocratie pluraliste et de refuser en conséquence toute démarche visant à remettre en cause ces acquis démocratiques enfantés dans la douleur;
Aux partenaires bi et multilatéraux, aux organisations sous régionales et régionales africaines et aux Nations Unies pour jouer leur rôle de veille et refuser toute aventure pouvant replonger la Guinée dans l’incertitude ;
Au président de la République garant de la Constitution sur laquelle il a prêté serment, de se souvenir de son discours d‘investiture de 2010 où il avait promis d‘être le Mandela de la Guinée, pour qu‘il fasse la sourde oreille aux sirènes révisionnistes.
La Guinée souhaiterait, elle aussi cohabiter avec un de ses anciens présidents et bénéficier de son expérience d‘homme d‘état lorsque le pire est à venir. 
Le Président de l’OGDH
DIALLO Abdoul Gadiry 

Previous Post

Communiqué de la Présidence de la République sur la situation du pays

Next Post

Situation du pays : La Jeunesse CEDEAO-Guinée fait une déclaration

@Colombo

@Colombo

Next Post

Situation du pays : La Jeunesse CEDEAO-Guinée fait une déclaration

INQUISITEUR

© 2020 Inquisiteur.net - Au coeur des news by Touch.

Navigate Site

  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Économie
  • Guinéens de l'ombre
  • Petites Piques
  • Enquêtes
  • Culture

Follow Us

No Result
View All Result
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Économie
  • Guinéens de l'ombre
  • Petites Piques
  • Enquêtes
  • Culture

© 2020 Inquisiteur.net - Au coeur des news by Touch.

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In
error: Content is protected !!