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Fête de l’indépendance : Un témoin de l’histoire remémore sur cette époque de fierté Guinéenne

@Colombo by @Colombo
octobre 2, 2019
in Actualités
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Ce 02 Octobre 2019, la Guinée fête le 61ème anniversaire de l’accession à sa souveraineté. A cette occasion, la rédaction d’inquisiteur.net, est allée à la rencontre d’un compagnon de lutte pour cette indépendance. Il a été question de rappeler les différents épisodes de cette époque de recouvrement de la fierté. Cette ancienne figure de la lutte pour l’indépendance que nous avons rencontré, est le sociologue Ismaël Condé, Professeur à la retraite et président du Parti de la Révolution Africaine de la Guinée (PRPAG). Les échanges avec ce militant de la révolution, ont également porté sur les conditions d’acquisition de l’indépendance, sur les camarades qui ont aidé Ahmed Sekou Touré tout au long de l’évolution du pays après les soixante-ans de colonisation française. 
D’entrée, le militant révolutionnaire Ismaël Condé, a d’abord regretté ce qu’il appelle la « falsification » de l’histoire de la Guinée au cours de son évolution. Pour lui, c’est un coup du revers de main du régime du feu président Général Lansana Conté.
« Depuis le coup d’état du 03 Avril 1984, notre histoire fait l’objet d’une véritable déformation. Un grand effort  été déployé aussi bien sur le plan national qu’international. L’effacement mémorial, c’est la déformation, la calomnie de l’histoire, c’est la diabolisation des acteurs de l’histoire. Quand ces acteurs-là, n’ont été pour le statuquo, quand ces acteurs ont été des révolutionnaires. Depuis le coup d’état du 03 Avril 1984, il y a ce fléau de l’effacement mémoriel qui se repend en Guinée. C’est pour amener la jeunesse à ne pas prendre d’exemple sur ceux qui ont combattu le colonialisme français. C’est pour montrer aux jeunes guinéens que la dignité, la personnalité, la liberté, qui sont des valeurs cardinales pour tout peuple qui se respecte, sont des valeurs qui conduisent à la misère. Ils vous ont dit que l’indépendance a conduit la Guinée au retard, à la misère etc. », deplore Ismaël Condé.
Partout en Guinée, nos résistants se sont manifestés. Les héros n’ont jamais voulu laisser la terre des ancêtres et ils l’ont farouchement défendue. A cela, s’ajoute la lutte du Syndicat Ahmed Sékou Touré. Après cette période de résistance du XVIIème Siècle, le PDG-RDA a aussi réussi à s’implanter partout dans le pays et conquis toute l’administration coloniale.
À la création du PDG, précise notre répondant, l’esprit du Président Ahmed Sékou Touré et celui de ses compagnons, étaient d’assurer la vengeance des héros qui ont pris les armes contre le colonialisme et de débarrasser la Guinée du joug colonial.
« En 1958 déjà, le PDG RDA était assis en Guinée ici. Si nous prenons l’assemblée territoriale, sur les 60 conseillers, 57 étaient PDG. Si nous prenons le grand conseil de Dakar, tous les cinq étaient PDG-RDA. À l’assemblée nationale française, la Guinée avait trois places de députés. Sur les trois places, deux étaient PDG, il y avait le président Sékou Touré et le Camarade Saifoulaye Diallo. Au niveau intérieur (en Guinée ici),  en 1958, il y avait 14 communes et 12 maires étaient PDG. Au niveau du gouvernement, parce que c’était le gouvernement de la sémio-autonomie dans le cadre de l’union française qui a remplacé l’empire colonial, tout le gouvernement était PDG. Le vice-président du conseil du gouvernement était le président Ahmed Sékou Touré et le président de l’assemblée territoriale, était le Camarade Saifoulaye Diallo. Ça c’est venu au bout des élections générales de 1957. Ces élections ont consacré la domination totale du PDG sur le pays. Et comme on était dans le cadre de la sémio-autonomie, c’est ce qui a fait que le président Ahmed Sékou Touré a été élevé au rang de vice-président du conseil du gouvernement. Et quand le référendum est arrivé d’ailleurs, il était déjà le président.
C’est à partir de cette position de domination totale de la vie politique nationale, que le PDG a réussi la vraie révolution. Cette révolution, c’était la suppression de l’autorité coloniale. Cette autorité s’exerçait précisément à travers les chefs de cantons. Donc, en décembre 1957, le Président Ahmed Sékou Touré, vice-président du gouvernement, Saifoulaye Diallo, président de l’assemblée territoriale, par l’intermédiaire de ces personnalités, un arrêté a été signé supprimant la chefferie de canton. C’était effectivement le déboulonnage du colonialisme et les différents chefs de cantons ont été remplacés dans leurs fonctions par des cadres du parti. C’est pour dire que déjà, début 1958, on était déjà indépendant. Les signes étaient là », rappelle l’ancien contrôleur financier du régime de Sekou Touré.
Cela fait plus d’un demi-siècle de souveraineté du peuple de Guinée. Aujourd’hui, plusieurs acteurs pensent que le pays bien qu’il soit la première colonie Française d’Afrique à se libérer du joug colonial, son développement accuse un retard. contrairement à ceux qui accusent Sekou Touré d’avoir accéléré la séparation avec la métropole, le président du PRPAG lui, clame haut et fort que le « NON » du 28 Septembre 1958, a été plus bénéfique pour le pays.
« L’effacement mémorial dont je vous parle qui consiste à jeter l’anathème sur l’indépendance, C’est cet effacement mémoriel qui fait qu’on dit de telle chose. L’indépendance n’a que des avantages. On est en retard sur qui ? La Guinée a fixé rendez-vous avec qui pour qu’on puisse dire que la Guinée est en retard ? Tout ça c’est de la mystification pour flatter le néo colonialisme. En 1958, on était déjà indépendant aux premiers mois de l’année. Depuis plus précisément le coup d’état réactionnaire du 03 avril 1984, on fait comme si pour avoir dit que nous voulons être indépendant, digne, on fait que cela a été un malheur pour nous. On fait comme si cela nous a conduit à la misère. C’est faux et archi-faux. Dans un pays où vous pouvez finir les études, et des que vous finissez, vous êtes embauchés. Dans un pays la santé est gratuite. L’école, du primaire au lycée, est gratuite. Tout ça, c’était après l’indépendance et c’était comme ça jusqu’au 03 avril, c’était comme ça.
On ne pouvait jamais finir les études quelque soit le niveau et chômer. On ne pouvait pas finir les études et être condamné à faire le taxi-moto. Ceux qui vous disent que la Côte d’Ivoire est en avance sur nous, ce sont des histoires. Pas tard qu’hier, j’étais avec un ivoirien qui dit que la croissance dont les institutions parlent tant en côte d’Ivoire, que dans le dernier budget de la Côte d’Ivoire, on s’est soucié de la réduction de la pauvreté (…). L’insécurité n’existait pas, c’est maintenant qu’on voit les murets. Sinon c’était des fleurs aux alentours des concessions. Il n’y avait pas de corruption dans l’administration. 
Mais à partir du 03 Avril 1984, on a montré que l’honnêteté était un crime. On a montré que les honnêtes sont des fous. Donc, on a débridé l’arrivisme, la cupidité. Le Président Conté lui-même, a dit que l’argent public, c’est comme le bonbon. Qu’il faut le sucer, mais il n’est pas à avaler. Mais quand on commence à sucer, la finalité c’est d’avaler. Donc, quand le président lui-même dit ça, on a donc ouvert la porte au détournement, au vol et surtout à la haine. Quelles sont les mesures qui nous ont conduit dans la misère qui a envahi le pays ?
Sur le plan politique, c’est le multipartisme qui nous a été imposé. Ce ne sont pas des guinéens eux-mêmes qui se sont assis pour dire qu’avec le parti unique là, il y a ceci, il y a cela. C’est le président Français François Mitterrand, qui nous a imposé cela et par l’aliénation, on a dit qu’il faut faire ça. Si ce n’est pas le multipartisme, il n’y a pas de démocratie.
Sur le plan économique, les programmes d’élargissement structurel, ont été conçus en dehors de nous. On les a imposés. La situation actuelle sur le plan politique, économique, en ce qui concerne l’ethnocentrisme, la misère, c’est venu avec ce programme-là. Donc, il est grand temps que les Guinéens s’unissent », recommande le vieil homme.
Aujourd’hui, le doyen Ismaël Condé, observe avec regret, les différentes interprétations qui se font de l’histoire de la Guinée, mais aussi affiche une déception face au système de gestion du pays d’Ahmed Sekou Touré.
 
 
 
 
Mariam KANTE

Tags: 1958Ahmed Sekou TouréGuinéeIndépendanceIsmael CondéLe 02 octobreLes temoins de l'histoirePDG-RDARévolution Guinéenne
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