Ce jeudi 19 septembre, le Premier Ministre, dans son agenda de consultation des acteurs sociaux, a reçu Dr. Makalé Traoré, présidente de la COFFIG. Cette Coalition des Femmes et Filles de Guinée, pour le dialogue et la consolidation de la paix, elle aussi, a fait part de sa position à Kassory Fofana sur la question de la constitution et des élections législatives. Au sortir de la rencontre, Makalé Traoré affirme qu’aucune constitution n’est figée.
Dr. Makalé Traoré, est présidente de la Coalition des Femmes et Filles de Guinée, pour le dialogue et la consolidation de la paix(COFFIG). Egalement du Réseau des Femmes Ministres et Parlementaires de Guinée. Donc, une organisation de la société civile. C’est à ce titre qu’elle a été invitée à la consultation initiée par le chef de l’Etat.
Dès sa sortie d’audience avec sa délégation, l’activiste de la société civile a livré le message qu’elle a transmis au Premier Ministre au nom de ses organisations. D’abord sur la question de la constitution, Makalé Traoré se veut claire.
« Il est indéniable qu’une constitution n’est pas figée. Elle peut être adaptée voir changer », affirme-t-elle.
Sur la question des élections législatives, la présidente de la COFFIG, soutient l’organisation mais souhaite que toutes les conditions soient réunies.
« Il est plus que normal d’organiser les élections dans un pays, mais l’on doit aussi se poser la question sur les conditions d’organisation d’une élection », a-t-elle martelé.
En dépit de tout, au regard de la montée des tensions entre les pros et antis changement de la constitution, la COFFIG appelle à mettre la paix en avant.
« Qu’il s’agisse de la constitution ou des élections législatives, ou toutes autres questions de préoccupations nationales, nous demandons respectueusement à l’ensemble des autorités, et à lui particulièrement (premier ministre), de tout faire pour que la paix et la quiétude sociale soient préservées dans notre pays. Et nous avons fini en disant que la paix doit se construire au delà des mots, car les mots ne font pas la paix, ce sont les actes qui font la paix. Donc, nous attendons du gouvernement, de toutes les autorités, du président de la République, pour apaiser notre pays pour qu’aucune goûte de sang d’un guinéen ne soit plus versée », sollicite Dr. Makalé Traoré.
Maké FOFANA