Le Gouvernement guinéen à travers le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, a pris part ce jour, au lancement des travaux de consultation sous régionale Afrique de L’Ouest des pays francophones sur le renforcement des académies des sciences dans les pays les moins avancés à l’appui du programme 2030. La rencontre a été présidée par le Ministre Abdoulaye Yéro Baldé en compagnie du Directeur Général de la Banque de Technologies des Nations Unies pour les pays moins avancés, du Coordinateur Résident du Système des Nations Unies en Guinée et de certains membres du Gouvernement.
Cette rencontre de deux jours, a réunit plusieurs membres du réseau des académies africaines des sciences, venus du Benin du Burkina faso, du Mali, du Sénégal, du Togo, de la Centrafricaine, du Congo, du Niger et de la Guinée. Les décideurs, représentants des académies nationales des sciences (NAS) de ces pays, vont partager leurs expériences pour identifier les perspectives pour le renforcement des académies dans les pays les moins avancés à travers des consultations sous-régionales. Il est un appui au programme 2030, soutenu par la banque de technologie des Nations Unies, en partenariat avec la commission économique des nations unies pour l’Afrique, la Banque Africaine de Développement, la Commission de l’Union Africaine.
Depuis 2015, les pays du système des nations unies ont opté pour l’utilisation de la science, de la technologie et de l’innovation, pour l’atteinte des objectifs de développement durable d’ici 2030. Egalement, mettre en lumière l’importance de la technologie pour le renforcement des capacités.
« C’est dans le sens conformément aux principes, de ne laisser personnes de côté, qui est la clé de l’agenda 2030 des ODD. Que la banque des technologies des nations unies joue son rôle en renforçant la capacité de connaissance scientifique des pays les moins avancés et en aidant les plus vulnérables à aspirer à un avenir durable et prospère », affirme Alfred Kizerbo, représentant pays des Nations-Unies.
Par ailleurs, exploration du potentiel Guinéen, est l’un des objectifs de ce forum, afin de renforcer la coopération sud-sud en matière de recherche, mais aussi faire de la science et de la technologie, un levier central pour résoudre les problèmes de paix, de sécurité et de développement, et contribuer à résoudre les problèmes de santé et d’éducation.
« Quand on parle d’académies des sciences, c’est dans tous les domaines. Ce n’est pas la science pure seulement, mais c’est dans les domaines de la littérature, de la culture etc. Si vous voulez des gens qui ont rendu énormément service à ce pays, leurs expériences est très importantes. Donc, il faut capitaliser la dessus. Qu’ils soient à la retraite ou pas à la retraite, pour leur savoir faire, ils peuvent être de très bons conseillers pour le gouvernement, pour la population », affirme Yero Baldé, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique de Guinée.
L’objectif du projet, est de s’entraider pour se doter de capacités en matière de sciences, de technologies et des innovations, pour promouvoir la transformation structurelle des économies des pays membres afin d’éliminer la pauvreté et favoriser le développement durable.
« Nous sommes là pour travailler avec les académies des sciences en Guinée, au Bénin, au Burkina Faso, au Togo, en centre Afrique, pour se rassurer que ces académies soient renforcées, afin de pouvoir résoudre les problèmes avec la technologie », précise Joshua Setipi Managing, director de la banque de technologie des nations unies.
Selon Yero Baldé, la Guinée envisage la création d’une académie des sciences dans le pays, où des professeurs d’universités, des doyens honoraires, des chercheurs, peuvent être des conseillers et guides dans les domaines de développement durable de la science.
Maké FOFANA