Les plages de Conakry, sont restées fermées pendant quatre ans suite à un drame survenu sur celle de rogbané qui a coûté la vie à une trentaine de personnes. L’histoire remonte en 2014, lors d’une bousculade à l’occasion d’un concert. Suite à cela, l’Etat Guinéen avait ordonné la fermeture de toutes les plages. C’est en 2018, que la mesure a été levée. Depuis, la plage de Rogbané à Taouyah dans la commune de Ratoma, beigne dans une insalubrité totale qui affecte lourdement sa fréquentation.
Comme les autres plages de la capitale, celle de taouyah n’accroche plus ses visiteurs à cause des immondices qui jonchent partout. Nonobstant, les opérations d’assainissements qui ont lieu à la veille de sa reprise, mais jusqu’aujourd’hui, on y retrouve des pneus, bouteilles, caoutchouc, et toute sorte d’ordures.
En séjour à Conakry, Moussa Magassouba, malien, voulait déguster sa curiosité en découvrant pour sa première fois, une plage au bord de l’océan atlantique. Mais sa surprise fut un étonnement.
« Je suis malien et je suis venu acheter une voiture ici. Comme vous le savez, il n’y a pas de mer chez nous. Donc j’ai profité de cette occasion pour venir voir l’océan qui est une première fois, depuis que je suis né. Mais je suis partagé entre la joie et la déception. La joie parce que c’est ma première fois d’être au bord d’un océan, j’ai toujours entendu le mouvement va-et-vient de la marée, et il était question pour moi de satisfaire ma curiosité. En ce qui concerne la déception, quand je vois une telle opportunité et que les gens ne parviennent pas à la saisir, ça me fait mal. Quand tu vois cette plage, elle ressemble à une poubelle, vraiment je déplore l’état de cette plage surtout, qui a un souffle exceptionnel», regrette ce visiteur malien.
En dépit de ces immondices présentes, l’accès à cette plage est payant. Tout visiteur est sommé de payer une somme de 5000 FG. Pour mieux cerner l’aménagement de ce littoral. Nous nous sommes rendus auprès de l’administration gestionnaire pour en savoir sur la gestion des ressources, nos tentatives sont restées vaines.
Mamady Kansan Doumbouya