Les réquisitions et plaidoiries dans le procès de notre confrère Mohamed Bangoura, directeur de publication du site mosaiqueguinee et de Fodé Baldé, Communiquant de l’UFR, a été mis en ordonnance ce jeudi au TPI de Kaloum. Le dossier a été à nouveau renvoyer au 9 septembre 2019.
Plusieurs fois reporté, la défense des deux accusés, a réitéré ses propos basés sur l’irrégularité de la procédure engagée par le paquet général. Selon elle, le dossier devait être fait par les procureurs de la République, d’où la nullité de la procédure, relèvent les avocats.
<< Nous avons dit que conformément à l’article 41, 42 et autres du code de procédure pénale, il n’y avait pas de raison juridique, que le parquet général saisisse directement l’officier de police judiciaire >>, défend Maître Salifou Beavogui.
Également, la défense dénonce le recours à la loi sur la cybercriminalité pour juger ses clients. Elle réclame l’application de la loi sur la liberté de la presse.
<< En réalité, nous avons compris que c’est un procès politique. Evidemment, nous sommes devant une juridictions de droit commun, mais c’est un dossier vide. C’est un dossier qui ne renferme aucune charge, c’est un procès de la honte dans lequel, il n’y a aucun élément de preuve >>, ajoute la défense.
Estimant que la liberté d’expression de ses clients est menacée dans ce procès, Maître Bea, n’exclut pas de faire recours à la juridiction de la CEDEAO, pour le triomphe de la vérité.
À cette étape de la clôture des débats, la partie civile plaide la réouverture des débats.
<< C’est pour discuter aux faits ou aux éléments. Ces éléments peuvent être en charge ou à décharges >>, sollicite maître Lancéi 3 Doumbouya, représentant du président Alpha Condé.
La présidente de la cour, a pris une ordonnance tout en renvoyant le dossier au 9 septembre prochain.
Maké FOFANA