Le projet « 224 objectif bac 2019 », a tenu une conférence de presse ce vendredi à Conakry. Objectif, faire le compte-rendu de son appui aux bacheliers de la région de Mamou. Après ces cours de révision, les responsables dudit projet disent s’attendre à beaucoup d’admission au bac cette année par rapport à la session antérieure.
Initié il y a quelques mois, le projet « 224 objectif bac », s’est fixé pour objectif d’apporter une assistance aux élèves candidats au baccalauréat session 2019. Selon le coordinateur du projet, la région de Mamou a connu le plus grand taux d’échecs au baccalauréat. Les 80% du taux d’échecs étaient de cette région avec seulement 13,96% d’admis.
<< On a été dans la région Mamou et on a été surpris de la grande mobilisation des enfants. De faite qu’ils s’intéressent à ce projet, on s’est entretenu avec près de deux mille élèves et on leur a transmis la méthode pour aborder les différents sujets au baccalauréat >>, a expliqué Mohamed Ali Condé, Coordinateur du projet.
Durant deux semaines, les enseignants volontaires du projet se sont acquittés de leur devoir de partager leur savoir et leurs expériences avec les candidats. Après ces deux semaines de dur labeur, le Coordinateur du projet « 224 objectif bac, dit être confiant et rassure que leur objectif sera atteint.
<< On a aucun doute qu’on s’est donné corps et âme du matin jusqu’au soir et parfois tard la nuit, et même jusque-là ils sont en contact avec les enfants pour les transmettre honnêtement de par leurs mots, ce qu’ils savent dans la préparation d’un candidat. Maintenant, l’obligation des résultats viendra après. L’année dernière, c’était 13,96% et si on aura au-delà de ça, on pourrait s’en féliciter. Mais n’oubliez pas que notre objectif, n’est pas de nous attribuer le mérite, mais plutôt à leurs enseignants titulaires. Nous nous sommes juste là pour apporter quelques précisions sur comment aborder un sujet à l’examen >>, a-t-il précisé.
Pour le porte-parole des volontaires, ils ont été mis à l’épreuve avant de commencer le travail. Par ailleurs, Kemo Madi Fofana, revenu sur les difficultés qu’ils ont rencontré sur le terrain.
<< Lorsque nous sommes arrivés, on est passé par un test, et c’est cela qui nous a permis de comprendre le niveau des élèves avant de commencer les activités. Dans l’ensemble, le niveau était plus ou moins bon. La collaboration n’a pas été facile avec les professeurs, certains ont fait semblant de coopérer au début, mais en réalité ce n’était pas le cas. Nous avions tellement voulu travailler avec eux en proposant des sujets et les traiter ensemble pour les enfants, mais en réalité c’est seulement certains d’entre eux qui ont accepté de coopérer >>, a laissé entendre Kemo Madi Fofana, porte-parole des enseignants volontaires du projet.
A la fin du projet pour cette année 2019, les volontaires vont bénéficier chacun d’une attestation comme signe d’encouragement. Dans les années à venir, le projet va s’élargir à d’autres régions et ce, en fonction du taux d’échecs.
Mariame DIALLO