Le concours national de mémorisation et d’interprétation du saint Coran, s’est ouvert le 11 Mai dernier au palais du peuple. Cette compétition qui est à sa 38ème édition, rassemble 184 candidats venus des 33 préfectures de la Guinée et des 5 communes de la capitale. Chapeauté par le secrétaire général aux affaires religieuses, la compétition comprend 6 catégories dans lesquelles les jeunes s’affrontent.
Cependant, une pratique sous-jacente à cette organisation, cause assez de controverses. Il est demandé à chaque mosquée notamment celles de la capitale de débourser une somme de 500.000 gnf. Ce montant est remis à la direction nationale des affaires Islamiques. Le tableau des cotisations se présente ainsi :
1-Ratoma 250 mosquées
2- matam 34 mosquées
3-Dixinn 37 mosquées
4-Kaloum 12 mosquées
5-Matoto 180 mosquées
A l’aide d’une petite calculatrice, vous vous rendez compte de la manne financière récoltée grâce à cette pratique. Mais à quoi sert ce montant ?
Alors que pour le secrétariat général aux affaires religieuses, est pourvu en budget chaque année pour dérouler l’ensemble de ses programmes annuels. Ensuite, pour l’organisation de ce concours, des sociétés privées et des particuliers mettent la main à la poche. Les lauréats sont aussi pris en charge par l’institution Waqf bid.
Le secrétariat général des affaires religieuses, disposerait également d’une ligne budgétaire pour la construction et la rénovation des édifices religieux tant pour les chrétiens, que pour les musulmans en Guinée. Certaines mosquées de la capitale, peinent cette année à mobiliser le quota qui leur est imposé.
Des imams ont été plus que surpris de constater que le groupe électrogène qui sert de relais au centre Islamique, est tombé en panne sèche de carburant. Malgré le paiement des 500.000 fg dont ils ignorent la destination.
Les mosquées sont des lieux d’adoration ou de recouvrement de fonds destinés au secrétariat général des affaires religieuses ?
Au même moment, l’organisation du Hadj, se priorise au dessus de toutes les missions du secrétariat général des affaires religieuses.
La rédaction
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