Le FNDC condamne les violences enregistrées contre les membres de son antenne locale à Kankan le lundi dernier, 30 avril 2019. Le Front compte saisir les institutions compétentes pour mettre fin à ce qui se passe en Guinée.
Selon Sekou koundouno, membre du Front, le FNDC exprimait juste son droit pour défendre de façon légale et légitime, la constitution qui a permis à Alpha Condé de gouverner la Guinée.
« Ce qui s’est passé à kankan est inacceptable, nous avons déjà interpellé les différentes chancelleries basées en Guinée, au niveau de la sous région et à l’international, pour les tenir informer des orientations projetées par M. Alpha Condé à son siège en tant que président du RPG-arc-en-ciel. Ses orientations son entrain d’être mises en exécution par ses militants du côté de Kankan. Cependant, nous appelons l’ensemble de nos membres au calme et à la retenue, sans pour autant céder aux intimidations, car le combat pour la defense des acquis démocratiques, ne fait que commencer », déclare Sekou Koundouno.
Au cours de ses affrontements, 8 personnes ont été blessées et 9 autres arrêtées. Sekou Koundouno, affirme qu’elles ont été toutes libérées. Il rassure cependant que d’autres actions sont en cours pour empêcher le pouvoir en place, d’instaurer la dictature en Guinée.
« De par la bravoure du FNDC du côté de Kankan, les 9 personnes interpellées ont été libérées. Maintenant, ils (les membres du FNDC) sont en réunion de co-organisation pour planifier d’autres actions dans la région (Kouroussa, Mandiana, Siguiri etc. La coordination régionale du Front à Kankan, va piloter l’ensemble des opérations pour que ceux qui veulent instaurer la monarchie, sachent que cette dictature ne marchera pas en Guinée », précise Sekou Koundouno.
Pour finir, le coordinateur du Balai Citoyen, lance un appel à l’ensemble des autres mouvements qui œuvrent dans la même lancée, œuvrer beaucoup plus à la vigilance, à la mobilisation, à la persévérance et à continuer le travail sur le terrain. Pour lui, le combat ne fait que commencer et qu’aucune intimidation ne les fera reculer, car le pouvoir appartient au peuple souverain, insiste-t-il.
Mariame DIALLO