Le syndicat national autonome de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique SNAESURS, s’est entretenu ce lundi, 15 avril avec le ministre du tutelle autour de son préavis de grève. Durant les discussions, les parties ont convenu d’accepter la poursuite du recensement des enseignants au sein des établissements universitaires publics du pays.
Après plus de deux heures de discussions dans le bureau du ministre Yero Baldé, les négociateurs du syndicat national autonome de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ont identifié les points négociables et ceux non négociables. Cette délégation a aussi mis sur la table, une exigence.
« Nous avons exigé à ce qu’il y ait la présence de l’inspecteur général du travail, parce qu’il faudrait que tout ce qu’on aura à dire, se passe sous sa médiation. A défaut de cela, on s’abstient de tout commentaire », affirme Lansana Yansané, porte-parole de cette structure syndicale.
Dans sa plateforme revendicative, le SNAESURS, exige la présence des agents recenseurs indépendants dans les établissements d’enseignements supérieurs et les centres de recherches scientifiques, pour le recensement avec une supervision des structures de base du syndicat de l’enseignement supérieur. Il exige aussi la publication de l’arrêté d’engagement des 451 homologues avec une prise en charge à partir de janvier 2019. Le premier point a été satisfait.
« Nous avons demandé à ce qu’il y ait la présence des indépendants. On nous a déposé une liste corrigée que nous avons pris en considération. A partir de demain, nous allons remonter les informations en fournissant ces listes à nos structures de base, pour qu’elles reçoivent les agents recenseurs dans les institutions d’enseignement supérieur», ajoute Lansana Yansané.
Sur les autres points de la plateforme revendicative, les deux parties s’accordent à poursuivre les négociations en présence de l’inspecteur général du travail.
Idrissa BARRY