Le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) vient de se retirer de la commission tripartite de recensement des enseignants. L’annonce vient d’être faite par son responsable de communication Mohamed Bangoura. Ce retrait prématuré et inattendu du SLECG de cette commission, fait naître de sérieuses inquiétudes quant à la reprise de la grève dans le secteur éducatif guinéen.
Même s’il n’ y a pas de détails encore sur les raisons de cette démission, l’on sait qu’à même les difficultés auxquelles, était confronté le SLECG dans les opérations de recencement. Il s’agit notamment, du refus des autorités en charge de l’enseignement supérieur, de faire enrôler le personnel enseignant des universités publiques du pays.
Pourtant, le protocole d’accord du 10 janvier 2019, qui a permis la suspension de la grève après 3 mois de paralysie des cours, incluait le toilettage du fichier des enseignants. Une commission tripartite composée des représentants du SLECG, de l’USTG et du gouvernement a été mise place.
Plusieurs démarches et actions ont été entreprises à cet effet pour permettre le bon déroulement des travaux. Malheureusement, après seulement 12 jours après le démarrage des travaux sur le terrain, le syndicat dirigé par Aboubacar Soumah jette l’éponge et met ainsi fin à sa participation aux opérations dudit recensement qui devrait permettre la récupération des fonds perdus pour l’augmentation du salaire des enseignants.
À suivre…
Mamoudou Babila KEITA