Entamé le 21 mars 2019, le dépôt des dossiers pour intégration à l’armée se poursuit dans les Mairies de Conakry. A Ratoma, plus de 1.700 jeunes sont enregistrés depuis le début des opérations. Cependant, des centaines de personnes ont vu leurs dossiers rejetés, parce que pas complets. Cette affaire profite plus à l’état civil qui voit le nombre d’actes de naissances légalisés grimpé tous les jours.
Des centaines de jeunes impatientent à l’entrée de la salle de cérémonie de la Commune de Ratoma. Ils s’inscrivent d’abord sur des listes. Ensuite, les membres de la commission de réception des dossiers procèdent à l’appel. Des tickets sont remis aux candidats pour leurs permettre d’accéder à la salle. Une fois à l’intérieur, ils sont accueillis pour une 1ère vérification de dossiers. Ceux qui disposent de toutes les pièces demandées, sont enregistrés pendant que les candidats dont les dossiers manquent, sont renvoyés.
« La première journée (le jeudi 21 mars) par exemple, nous avons appelé 111 personnes sur 400 candidats présents. Les 300 autres, ont été renvoyé », nous apprend Mamadou Ciré Diallo, membre de la Commission.
Après la réception, les jeunes se dirigent vers le secrétariat pour l’enregistrement. Leurs dossiers sont revus avant une remise à disposition des reçus à présenter à la convocation pour ceux qui seront retenus.
Tous les jours, les vagues de candidats ne diminuent pas.
« A date, nous sommes à 1.700 dossiers de candidatures enregistrés. Ça se passe pour le moment très bien », estime Cellou Diallo, du secrétariat de la Commission de réception des dossiers.
Au milieu des jeunes volontaires venus déposer leurs dossiers, notre rédaction a tendu le micro à Thierno Amadou.
<< Je viens de m’enregistrer. Il y a le soleil, mais on va prendre du courage. »
Jeanne pour sa part, dénonce la lenteur des choses.
« Moi je suis là depuis 07 heures. Les responsables ont retardé avant de venir. C’est la cause de mon retard », affirme-t-elle.
Ces opérations de dépôts profitent de belle maniere à l’état civil de Ratoma. Les candidats viennent par centaines pour légaliser leurs extraits de naissances contre 5.000 gnf chacun.
Pour Hadja Fatoumata Binta Diallo, responsable de l’Etat Civil de la Commune de Ratoma, depuis le début du recrutement, son service a légaliser plus de 700 extraits de naissances.
ASD